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Proverbe vs admin.

admin | 2 juillet 2008 | 23:38

Amour

1.Rien n’est petit dans l’amour. Ceux qui attendent les grandes occasions pour prouver leur tendresse ne savent pas aimer.
Laure Conan

Mais :

Ce qui ne profitent pas des grandes occasions pour sublimer leur amour ne savent pas aimer.

2. L’amitié est plus souvent une porte de sortie qu’une porte d’entrée de l’amour.
Le Bon (Gustave)

Mais

L’amitié peut être une porte d’entrée pour l’amour si l’on prend son temps. Si elle est tant que ça une porte de sortie, c’est que l’amitié est banalisée, ce n’est donc plus de l’amitié, mais du

rabibochage institutionnalisé.

3.En amour on plaît plutôt par d’agréables défauts que par des qualités essentielles […]
Lenclos (Anne, dite Ninon de)

Mais :

En amour, on plait surtout parce que l’on est touchant que par des qualités intrinsèques. La sensibilité au coté touchant est elle de la pitié, compassion, ou vrai amour. Le premier sentiment à l’égard de la maladresse ou de la rugosité humaine est elle l’attirance? On plait plus par d’agréables défauts que par d’agréables qualités car ces défauts ne font que ridiculiser la personne, ce qui rend la personne plus fragile, plus vulnérable. On devient amoureux dans ce sens de la connerie humaine parce qu’elle est fragile. L’amour rend aveugle….

4. L’homme jouit du bonheur qu’il ressent, et la femme de celui qu’elle procure.
Choderlos de Laclos

Mais :

L’enfermement dans les clichés de la bestialité masculine et de la sensibilité féminine à fleur de peau est une négation du plaisir féminin et un frein social à l’évolution de moeurs archaiques.

Argent

1.L’argent donne tout ce qui semble aux autres le bonheur.
Henri de Régnier

Mais

L’argent frustre tous ceux  qui n’ont pas connu l’illusion du bonheur de l’argent des riches.

2.Le dédain de l’argent est fréquent, surtout chez ceux qui n’en ont pas.
Georges Courteline

Mais

On ne peut désirer ce qu’on n’a pas connu. Pourquoi tomber dans le dédain quand le sentiment d’avidité n’a même pas pu être provoqué par ne serait ce que le plus infime contact avec l’argent ?

3.L’argent ne fait pas le bonheur. C’est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant.
Georges Feydeau

L’argent ne fait pas le bonheur. Il contribue cependant à entretenir l’illusion d’un bonheur éphémère, et plonge les riches dans un désir perpétuel de quelque chose de nouveau. Tout s’achète, sauf le désir, qui finit par se fâner. L’argent donne l’illusion du bonheur à court terme, cependant à long terme il rend dépendant du désir et rend malheureux. Les riches tiennent tant à l’argent car il maintient cette seule vision du bonheur qu’ils connaissent, c’est à dire par a-coups instables, par pulsions.

Autrui

1.Reconnaître la liberté d’un autre, c’est lui donner raison contre sa propre souffrance.
Malraux (André)

mais :

L’inféodation ou l’esclavage ne sont elles pas les premières formes de libertés ? La liberté de ne pas avoir de libre arbitre stimulé et torturé en permanence. La liberté de ne pas avoir à faire de choix car ils sont faits par autrui. La liberté de se laisser vivre en obéissant à des lois est la liberté de ne pas avoir à choisir. Le privilège de la liberté  de n’avoir qu’une possibilité d’existence, fût ce par l’asservissement du corps et de l’esprit, est un abêtissement reposant pour l’âme et qui  décharge l’homme de l’obligation d’être libre en faisant des choix.

2.L’on n’estime guère dans les autres que les qualités que l’on croit posséder soi-même.
La Mennais (Félicité de)

Mais:

La perception des qualités s’éduque, et l’on peut parvenir à une dissociation entre ce que l’autre a et ce que l’on a pas. Cependant concevoir un fantasme de soi même  à travers la vision idéale qu’on a d’autrui ne mène qu’a la déception que l’on a d’autrui et à l’impossibilité de rattraper cette image de personnalité fugace que l’on a entrevue de soi même chez l’autre…

Avenir

1. L’avenir tu n’as pas à le prévoir, tu as à le permettre.
Antoine de Saint-Exupéry

Mais

Les hommes ne vivent pas, il espèrent vivre ( nietzsche ) … L’homme est incapable de vivre dans le présent, car la pensée est toujours objet de quelque chose, et le temps de prendre conscience de cette chose est tel qu’il s’est déja échappé un temps. L’idée de l’objet que l’on perçoit est toujours une interprétation presque immédiate de la réalité du monde sensible. Cependant il s’agit d”interprétation du monde : une fois que l’on a pris conscience de cette réalité d’abord perçue par nos sens, il est déja trop tard, nous sommes déja dans le futur. La perception humaine est dans le présent, mais l’interprétation par les sens ( quasi immédiate ) ou par la conscience ( médiate ) est dans le futur. Or c’est la conscience humaine qui permet à l’homme de décider , de choisir de son futur. Par conséquent, les décisions ne se font que en décalage par rapport à une réalité immédiatement perçue présentement.

Bêtise

1.Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.
Albert Einstein

Mais :

Il n’existe que deux choses infinies : la démagogie proverbiale d’un mouton scientifique bien considéré nommé einstein qui se use de sa notoriété dans des domaines qu’il ne maitrise pas assez, et la crédulité humaine qui croit que les compétences attribuées à einstein sont infinies et excèdent le cadre de ses travaux.  Mais pour la crédulité humaine, je n’ai pas de certitude absolue.

Bonheur:

1. Le bonheur n’est pas le but mais le moyen de la vie.
Claudel (Paul)

Le bonheur n’est pas une quête individuelle, puisque j’ai besoin d’autrui pour m’apprendre comment matérialiser cette notion sémantique. Par conséquent, considérer le bonheur comme un moyen revient à considérer autrui comme un moyen et non une fin en soi. Or considérer autrui comme un moyen ne peut apporter que des bonheurs à la mesure du temps de jouissance dont on dispose avant d’être confondu en tant que personne superficielle et vile, c’est à dire éphémère. Un bonheur éphémère se nomme un orgasme, une pulsion, un déchargeur social. Le bonheur est un état long, continu, qui ne peut constituer à long terme qu’ un moyen pour survivre en société, ou un but idéaliste, inatteignable. De plus ce but éventuel ne serait que considérer la société comme un cadre incitant l’individu à profiter du fait de sa finitude de sa propre vie, et non pas un cadre permettant de choisir sa propre forme de bonheur, car toutes les voies essentielles de bonheur auraient été déja prévues socialement, institutionnellement. Le bonheur est une utopie du libre arbitre. Il est si artificiel et conditionné chez l’individu qu’il se réduit à une notion de profit immédiat, alors que originellement c’est un état de repos continu qui ne peut être que l’aboutissement d’une quête, donc de la vie qui empeche l’individu de voler vers des cieux du bonheur qu’il choisit lui, et non que l’on choisit pour lui.

—-

Défaut

Chaque classe d’hommes tombe dans un excès qui lui est particulier. On peut connaître la vertu d’un homme en observant ses défauts.
Confucius

 

 

Mais : Les hommes avant d’appartenir à des classes font partie de l’espèce humaine et possèdent des instincts et caractéristiques physiques et physiologiques communes. Les déterminismes et les règles de groupes  permettent quelques échappatoires, quelques variations au sein des règles du groupe. Le groupe n’est généralement pas hermétique aux évolutions, variations et changements, s’ils sont menés par les moteurs du groupe.En d’autre termes , effectivement les défauts des membres d’un même groupe sont similaires, cependant les individualités persistent et chacun peut tout à fait conserver un idéal et évoluer, mentalement parlant, au sein de la communauté. On peut connaitre la vertu d’un homme en observant ses défauts à long terme, et non à court terme. Pourquoi ? PArce que l’attitude d’une personne à l’égard de ses compagnons qui est jugée comme un défaut l’est à court terme, car en général les réformes ou décisions progressistes ou libérales mettent du temps à s’ajuster. L’évolution et les propositions faites par l’individu qui a des défauts aura un impact direct négatif sur ses pairs qui devront faire des compromis pour atteindre un éventuel but final proné par la personne. Le problème est que la personne n’a pas forcément conscience de faire une bonne ou mauvaise action. Elle agit simplement. Cependant, l’effet de cet action, si l’on prévoit comme confucius qu’il serait positif, ne sera pas à court terme. L’évolution passe par le sacrifice, et l’éventuelle reconnaissance envers la personne n’est que tardive ou inexistante, car les personnes concernées par les actions pétries soi disant de “défauts” peuvent ne pas se rendre compte du bien que l’action de la personne    a apporté dans leur vie , tant finalement ils se seraient habitués au changement. Effectivement dans une certaine mesure Confucius semble avoir raison car si d’un coté une personne ayant des défauts agit sur une autre personne, ces deux personnes sont liées dans une sorte de pacte, d’union implicite, car l’un rend un service futur à l’autre, de l’autre toute personne extérieure qui ne fait pas partie de cette union, de ce binome, est tout à fait à même de remarquer les changements apportés par cette prise de décision qui involontaire ou non, peut au début avoir du mal à passer.Cependant, le premier niveau de critique évidente à adresser à confucius serait de dire que à trop se concentrer sur les effets indirects des défauts, on finit par en oublier les qualités de la personne qui elles cependant sont délibérées. La personne peut avoir conscience d’etre désagréable, mais elle ne sait pas que cette action peut etre bénéfique à long terme. Cependant, quand la personne agit positivement, en faisant une bonne action, les effets se font sentir dès le court terme et sont délibérés. Le risque de l’observation unilatérale des défauts est d’encourager la personne dans ce raisonnement néfaste : la personne du coup n’aide jamais dans le présent l’interlocuteur, et la situation provoque une sorte de ressentiment. En effet, la personne aidée par la personne ayant des défauts ne se rend compte que bien plus tard que l’action a été positive sur lui, ou ne s’en rend pas compte. Par conséquent, elle ne remerciera jamais la personne ayant des défauts au moment ou cette dernière l’aide, sauf si cette aide négative à court terme mais positive à long terme est devenue une habitude, auquel cas l’aide perd de son efficacité, car une lassitude de la personne aidée s’installe, la personne aidée se sent redevable à l’autre de toujours l’aider, mais surtout que l’autre ait toujours raison.Les deux personnes peuvent donc difficilement cohabiter puisque l’un ne peut jamais apprécier la valeur de l’altruisme de l’autre assez rapidement. Le risque donc est de tomber dans une erreur de jugement : les effets négatifs à court terme et très positifs à long terme ne font pas tout. Ils doivent être compensés, pour que la relation soit fructueuse et constructive dans l’aide de la personne aidée, par une aidé volontaire dont les effets sont positifs : les qualités. Par conséquent, le complément des défauts à court terme est celui des qualités à court terme, comme l’affection et le soutien moral, qui pourraient par exemple à court terme compenser les premiers effets négatifs de l’action par le défaut à long terme. La seconde critique à adresser à confucius est d’ignorer que les qualités d’une personne peuvent être bénéfiques à long terme : le soutien moral n’est pas qu’une affaire de moments tristes éphémères pour aider la personne ; c’est aussi un facteur de confiance. Et c’est justement ce facteur de confiance dont fait fi confucius. Car au lieu de créer une dépendance d’aide néfaste et infériorisante pour la personne par l’action du défaut, les qualités ou même l’action du défaut à court et long terme peuvent être facilités par le climat de confiance. La personne se sent plus rassurée, se confie plus et facilite le travail de reconnaissance que ” ce que l’autre a fait” finalement s’avère positif pour moi, dans le cas du défaut pénible à accepter.Dans le cas de la qualité, la confiance étend la simple qualité sur du long terme : en d’autres terme, l’action positive de réassurer la personne dure plus longtemps car la personne aidée sait que l’action positive n’était pas que temporaire, qu’elle peut toujours être solicitée et qu’elle est renforcée par une aide sous jacente, psychologique, qu’est la confiance.

 A suivre :

 

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La glousserie

admin | 2 avril 2008 | 18:02

Cet article fut écrit en 2007. Il n’est en aucun cas sexiste. Il ne présente juste que de manière unilatérale un phénomène qui prend une dimension à mon sens amusante quand ce dernier se produit chez la gente féminine. Le phénomène en question se produit évidemment chez les hommes, mais fort différemment, c’est pourquoi une telle appellation me semble erronée, étant donné que les hommes ne “gloussent” pas de la même manière que les femmes, ou jeunes femmes.
Etudions ce phénomène se particulier que la glousserie.

Ce terme quelque peu barbare au premier abord possède en réalité plusieurs significations, du moins au sens littéral, et l’autre au sens figuré. Au sens littéral, nous pouvons évoquer le sens animalier. En effet, nous pourrions établir que les poules gloussent, le bruit autre et qu’elles émettent étant appelé le gloussement. Ceux-ci se caractérisent par un bruit qui n’est pas régulier, par à-coups successifs de diverses intensités. Ce bruit est donc fort désagréable à l’oreille. En effet, si l’on peut parvenir à s’accoutumer après une certaine période au bruit tonitruant de marteaux-piqueurs ou à celui d’une conversation distante étouffée, qui sont réguliers et graves, stimulant faiblement l’oreille interne, on n’y parvient dès lors avec beaucoup plus de difficultés lorsqu’il s’agit d’un signal aigu. les bips du réveil de l’alarme d’une propriété ou plus simplement d’une montre sont unanimement reconnus comme agressants, voire insupportables dans le cas du réveil qui parfois achève son office, cassé ou fort endommagé en certaines zones étroites poussiéreuses de la chambre de la victime littérale de cette agression. L’avantage de la glousserie, ou du gloussement, par rapport au bip conventionnel, est qu’elle agresse potentiellement plus. Là où des bips de montre ou de réveil par leur régularité ulcérante finissent par nous réveiller, ceux de la glousserie sont intensément variables, et incohérents rythmiquement. Donc ce sont sont les plus difficiles à endurer. Le sens littéral se limite donc malgré tout un bruit aigu aléatoire. Constitué d’une succession de gloussements. Cela ne vaut que pour le sens littéral. Nous pouvons identifier un deuxième sens, plus figuré, qui est assurément bien plus cocasse. (Le phénomène de glousserie n’est pas ressenti en tant que tel par les objets de cet article). Les objets de l’article de la cocasserie en question ne sont plus cette fois-ci des animaux mais des femmes. En effet, à tout âge, les femmes gloussent, c’est un fait reconnu. Mais comment cela se manifeste-t-il réellement ? Le mode d’action de la glousserie se déroule en deux, voire trois étapes.

La première pourrait se nommer le déclencheur, où l’appât. L’appât est probablement l’étape la plus importante, car sans elle le vrai gloussement ne peut se produire. L’amorce peut-être de diverses natures, combiner ces natures plusieurs la fois. Elle peut être sonore : un bruit incongru, où l’écoute délibérée ou non de paroles amusant les intéressés, sont des sources déclencheuses. La vue est un moteur presque central : tout objet, personne, animal, jugé divertissant par son comportement, son apparence, est susceptible de provoquer la deuxième étape. Le toucher déterminant aussi : rentrer en contact avec une texture inédite pouvant entraîner l’appréhension, la peur, entraîne des réactions sans équivoque. Plus la peur ou l’appréhension est importante face à le future texture, et plus vive et manifeste en sera la réaction quant à l’objet ou la personne touchée. Enfin, l’odorat peut s’avérer fort efficace : à l’instar du toucher, l’intensité de la réaction est modulée en fonction du niveau d’appréhension, excitation, de la personne par rapport à l’effluve. Nous allons donc étudier quelques exemples d’amorce pour concrétiser les approches théoriques précédentes :

  •     l’amorce sonore : - dans une classe, salle de cours, une jeune fille, ne pouvant contenir son rire aigu, jette un petit cri, tentant désespérément de bloquer toute sortie éventuelle, futures, de paroels , par sa bouche. Les glousseuses potentielles, alertées par ce cri nouveau et incongru, vont commencer soudainement à glousser , ensemble probablement (car ce stimulant mutuellement), jusqu’à ce qu’une autorité supérieure, en l’occurrence professorale, mettre un terme à ces manifestations.

– un autre dans bien moins glorieux pour les concerner seraient celui des flatulences . La flatulence, en jargon technique médical est en réalité ce que nous désignons colloquialement par le terme de pet , ou d’autres termes que je ne citerai pas, dans le cas ou les carences lexicales seraient trop profondes . L’exemple ultra classique et le suivant : en un lieu réunissant le ou les glousseuses, et la personne sans gêne ou souffrant de désordres gastriques majeurs , cette dernière va rejeté une faible quantité de gaz carbonique, où De C02, dans l’air . La réaction sera alors duale : d’une part, par le bruit du rejet de la flatulence provoquera un climat de tension, malaise, qui sera brisé par les éclats de rire des jeunes filles, ou jeunes femmes. L’impolitesse est donc le moteur du rire. La soudaineté de l’événement rendra très efficace la réaction. Il est certain que si la personne polluant l’air ambiant réitère cette expérience, au demeurant soulageante pour le malade ou le sans gêne , mais fort importunante pour l’environnement, la glousserie, continuera, par a-coups. Les gloussements cesseront lorsque la personne aura compris son impolitesse, ou que l’odeur sera tellement irrespirable que le bain bactériologique achèvera les activités de deux intéressés. En effet, étant donné que les glousseuses utilisent leurs cordes vocales pour parler et importuner les non-glousseurs,utilisent l’air ambiant pour glousser. Or si cet air est appauvri en O2, l’activité cessera d’elle même . Cet exemple d’être étudié du point de vue de l’odorat, auquel nous allons nous attacher peu après.

  •     l’amorce visuelle : — l’exemple très commode qui suit ne nécessite que la présence de deux glousseuses , quel que soit le lieu. Imaginons que les glousseuses viennent de voir, , entendre, sentir ou toucher un objet ou une personne, capable de stimuler leur joie. À noter que la glousserie peut arriver que ce soit après un premier plafonnement de rire, soit alors que l’amorce n’est pas véritablement été assez forte pour provoquer la glousserie. Donc la glousserie peut advenir alors qu’il y eut déjà un rire ou non. Ainsi, quel que soit le cas, les glousseuses , interpellées par la manifestation, vont probablement se regarder entre elles. C’est à ce moment précis que tout se joue. La tension est alors à son maximum. Il suffit d’un sourire, d’un clignement, ou d’un gloussement prématuré d’une glousseuse pour déclencher le glousserie générale.

– le deuxième exemple n’est pas un exemple de savoir-vivre et de respect mais après tout, ces caractéristiques peuvent être absentes des glousseuses . Imaginons cette fois-ci qu’une personne souffre d’un handicap moteur, ou mental. Si cette personne boitille ou marche laborieusement, avec une canne, déambulateur,  ou si elle chute par terre de  différentes manières (l’exemple tragique d’une personne en fauteuil chute en effectuant plusieurs roulades dans un escalier en colimaçon est probant), la glousserie peut naître. Si une  personne paralysée ou  trisomique bâve, recrache la nourriture qu’on lui  ingère tel un nourrisson, ou si elle arbore un rictus peu flatteur, le risque est majeur. Le risque vient de la moquerie. Mais il existe deux cas : soit les glousseuses  sont mesquines, et cruelles, et donc  se moquent ouvertement délibérément du handicap, et du ridicule qu’il implique tristement trop souvent, soit les glousseuses  sont plus inoffensives , trop promptes à se gausser de toutes choses sans raison particulière, suivant leurs pulsions de bonheur béat et instinctif. Dans ce dernier cas, les glousseuses expriment leur contentement ou hilarité par rapport à l’attitude de la personne bien plus que par rapport au handicap lui-même. C’est donc une glousserie  de forme plus que le fond, car  les intéressés se laissent porter naïvement vers leurs  emportements, accès de délire sans percevoir réellement les enjeux de leur pouffement de rire. C’est le point  où convergent bêtise naïveté, irrespect, grossièreté, et candeur béate.

  •    l‘amorce tactile : nous pouvons prendre deux situations pour exemple.

Premier exemple :    Plusieurs glousseuses sont localisées dans un zoo, une animalerie. Quel qu’en soit la raison, le propriétaire de l’animalerie ou  responsables du zoo autorisera les glousseuses a toucher, caresser un animal quel qu’ils soit. La peur et l’appréhension sur les facteurs très influents, majorés par la corpulence, la dangerosité symbolique ou réelle de l’animal. La Glousseuse seule, fiere de l’exploit qu’elle  viendrait d’accomplir en  entrant en contact avec un congénère dont le sens de la parole est plus développé que le sien, se surprendra d’elle-même. La fierté et l’étonnement sont des acteurs et moteurs de l’hilarité qui suit. Si plusieurs glousseuses sont présentes, le plaisir est décuplé et une d’émulation (positive ?) S’établit. Qui arrivera à caresser le lionceau  en premier, qui parviendra à s’enrouler autour du cou d’un boa constrictor, la première. L’admiration collective devant la prise de risque d’une glousseuse plus téméraire que ses acolytes est  source de rire. La peur et le rire sont quasi liés. Chacun s’étonne des performances d’autrui et des siens dans un climat bon enfant de fierté animale. Mais il est à noter que les gloussements de ce type sont des gloussements de peur. Le rire est la forme d’expression, le conteneur de cette peur. La peur, dénote une faiblesse. Or la glousseuse s’est  construit autour de sa personne  une image faussée de son positivisme absolu. Une logique de mise à profit de chaque moment de la vie qui est à savourer, jusqu’à ce que les cordes vocales ne suivent plus la cadence imposée. Le paraître de joie ne coïnciderait pas avec la peur de la sensation nouvelle de la  peau ou fourrure de l’animal. C’est pourquoi la contenance de rire est pratique pour ne pas dévoiler le voile fin d’assurance dans lesquelles les glousseuses se drapent.

Le deuxième exemple.

Figurons-nous que une ou plusieurs glousseuses  se  trouvent  entre elles ou en contact avec la gente masculine.. Si les femmes se trouvant entre elles, le climat est alors idéal. Les premières expériences homosexuelles sont toujours les plus angoissantes et excitantes. Donc si par exemple une glousseuses parvient effleurer son acolyte, cette dernière sera saisie  de peur et de plaisir, et la donneuse de frissons  gloussera de découvrir l’influence, la portée de ses caresses et  chatouilles. L’expérience avec un homme est la même . La découverte hétéro sexuelle de l’autre est intrigante pour la glousseuse, qu’elle entre en contact avec un partenaire obèse, flasque, où, s’apparentant un Apollon. La chair moelleuse, dure, ou dégoulinante du partenaire est une découverte extraordinaire. L’inconnue est la source de la surprise, qui est la racine de la perte de contrôle de soi. Ainsi, le récepteur du rire fonctionnera merveille : voyant que son corps recèle de pouvoirs insoupçonnés, la partenaire pourra découvrir à son tour le corps  de la glousseuse. Sans entrer dans le détail trop abrupt pour les lecteurs, nous pourrions dire que le toucher, pénétration de succion de diverses parties érogènes du corps de la glousseuse lui fera  pousser  des petits cris aigus,, cette fois-ci n’émanant point des conteneurs du rire, mais bel et bien de ceux du plaisir. Cela cependant ne se voit  pas car la fréquence et l’intensité des gloussements, varient selon l’application et la vitesse d’exécution à la tâche. Naturellement, la fréquence et l’intensité de doucement varient selon l’application de la vitesse d’exécution à la tâche du partenaire masculin. Touché,  plaisir, et glousserie convergent, sans  jeux de mots graveleux, évidemment.

  •  l’amorce odorante : l’exemple de la flatulence est  représentatif. À noter que glousser sans raison particulière, sans qu’aucun climat de chaleur humaine existe relève de la légère idiotie ou immaturité. Donc admettant qu’une personne se soulage en rejetant une flatulence. L’odeur insupportable, ou légèrement dérangeante alertera les  glousseuses. Ces dernières, se déplaçant généralement en meute, commenceront à rire, soit seules, dans le cas le plus grave de glousserie avancée, soit en groupe, grâce aux amorces sonores (poufferies ) et visuelles ( riant : bouche, rictus) et elle le déclenchera plus elle sera marquée. En théorie, on rit plus de l’association entre odeur est grossièreté, que l’odeur seule.

La deuxième étape de la glousserie le gloussement  lui-même

Le gloussement est l’unité de la glousserie. On dit on dit doucement non rire, car le rire en général est régulier, et dans les tonalités graves, respectivement autant pour la gente féminine que masculine, alors que le gloussement  est un  son particulièrement aigu. Le rire est régulier, constant, alors que la glousserie est composée  dans plusieurs  hôcquetements successifs, par à-coups, fractionnés. On a l’impression d’entendre un ensemble chaotique, cacophonique, des pialleries de basse-cour.

Schéma :   rire naturel : haha haha haha

glousserie : hi hihi hihihi hi hi: aléatoire.

C’est un son  désagréable car  aléatoire, on ne peut l’anticiper, le prévoir, donc on ne peut s’y habituer. Le hôcquetement est le composant principal démultiplié, du gloussement, série pouvant se reproduire au sein d’une même  glousserie. Nne peut émaner que de glousseuses, et non de glousseurs car ces derniers détiennent une fois beaucoup trop rauque en général pour percevoir une telle dénomination .

Caractéristiques complémentaires :

Qui  peut pousser potentiellement un gloussement ? : toute femme, ou tout homme, dans le sens organique. C’est-à-dire que tous les deux peuvent être secoués de spasmes involontaires dans le cadre d’un fou rire qui les expose à une situation ridicule par rapport à leurs pairs. Cependant, le fait que le cri féminin soit plus aigu que le cri masculin, renforce un aspect de séduction involontaire, et de légère idiotie qui participe du charme de la femme, lorsqu’elle se met à rire de cette sorte. On parlera plutôt de ricanements compulsifs pour l’homme.

La maturité a de leur rapport : jusqu’à un certain d’âge, dans une certaine mesure, oui

combien de temps durant glousserie : de quelques secondes à quelques minutes, pour le fou rire de glousserie.

La troisième étape de l’arrêt de la glousserie car l’amorce diminue, ou disparaît.

  1. a /  Comment arrêter une glousserie : Se présenter devant la, où les glousseuses, sans présenter ni receler d’amorce potentielles, brisera le cocon hermétique de joie collective. L’intrus sera perçu comme une agression, une perturbation. Nous avons vu que la peur était un moteur de repli dans la glousserie. C’est ce qui peut se dérouler, et qui transformerait alors la personne en amorce, malgré lui. Si la personne n’est pas perçue comme une agression, le rire continuera si la personne est une glousseuses, tout est affaire de clan : si la personne ne fait pas partie des amies ou connaissances proches, (des glousseuses), alors soit les sujets de glousserie sont identiques, et la nouvelle glousseuses est acceptée, et enrichit de ses gloussements la glousserie générale, soit le sujet sont discordants, et la personne  n’aura pas d’influence sur le ou la glousseuses, cela dépendant de sa potentialité d’amorce comme nous l’avons vu auparavant. Le deuxième cas, et que si le nouvel arrivant est déjà intégré au clan  de glousseuses, alors elle pourra se joindre à glousserie générale dans un climat d’euphorie
  1. b/  Est-il grave d’arrêter ou perturber un gloussement  ?

Glousseuses membre : dans le cas d’une amorce sensorielle, non, elle est elle-même une source de rire, elle n’est pas crédible, n’est pas pris au sérieux. Lorsqu’il n’y a pas d’amorce, deux possibilités se présentent. Oui ( cela est grave ) car il y a la possibilité d’une méfiance des glousseuses par rapport à celle du groupe qui ne partage pas le sujet de glousserie ou qui désire arrêter l’expérience de glousserie. Non dans le cas d’une reconnaissance du groupe déjà gloussant qu’il est plus que raisonnable de s’arrêter de glousser, reconnaissance tacite du salut momentané de la glousseuse  salvatrice.

L’individu, ou glousseuse  extérieure : amorce : non : idem que pour plus haut. Dans le chaos n’y a pas d’amorce, dans le cas où la personne ne constitue pas une amorce en tant que telle, , oui la possibilité de la probabilité est forte de vexer  ou d’irriter les glousseuses, la personne se transformant ainsi en source de gloussement, malgré elle.

  1. c /   Est-il possible avec elle doucement ?

Oui par la présence, où les paroles

Non, cela peut s’avérer très dur lors de crises aiguës de fou rire  de glousserie.

  1. d /  Pourquoi les figures gloussent ?

C’est leur moyen à elle d’exprimer leur joie appréhension, gênes, peur. C’est un conteneur pour les sentiments inconnus , troublants, ou fort plaisants. L’image protectrice de contentement aveugle du tout, d’une vie passée à se jouer de tous, est générée. Cette image artificielle enfouit les sentiments profonds que la jeune fille refoule  ou traduit  traduit une envie de vivre, ou de profiter de cette dernière, farouchement. C’est une fausse pudeur. Profiter de tout est associé à la prise de risque, le goût pour les excès, pour une propension à brûler les étapes, les tabous. En réalité transparaît  une volonté de garder les aspects de sa personne que l’on aime pas afin de mieux faire ressortir que les aspects les plus positifs. La glousserie est une personnalité, un mode de vie de substitut. Il est basé sur la superficialité à tous les points de vue affichée, alors que le jeune homme où la jeune femme peut être tout à fait intelligente pudique, etc…

Conclusion :

la glousserie dénote  une manière de réagir face à des situations imprévues ou des amorces diverses. La politique est de bien réagir en toutes circonstances. La glousserie est fondée  sur des moteurs de rire trop superficiels  pour que l’on nomme  rire des poufferies nerveuses de circonstances. Elle peut dénoter dans certains cas, une volonté de se forger une nouvelle personnalité , car on n’aime pas la sienne ou elle ne convient pas aux normes du groupe dans lequel on évolue. Dans ce cas, les qualités éventuelles de la personne  ne pas apparaître, et sont enfouis, au lieu d’être mis à profit. La glousserie chez les adolescentes alors apparaît comme une extériorisation d’une joie de vivre, d’une communication chaleureuse, le rapport positif avec une chose, parfois excessivement positif, ou alors d’un dédoublement soi, d’un dédoublement de personnalité. On se cache à soi-même. Dans certains cas, la glousserie permet de  simplement  tester les autres, et leur réaction, avec un son état de substitution par curiosité, forçant donc certains traits de sa vraie nature et camouflant savamment d’autres. Le troc, le trouble de l’identité, la perpétuelle question du positionnement de soi par rapport à autrui, sa place son influence propre à la forge d’un caractère abouti propre à adolescence apparaissent. La glousserie après l’adolescence est vécue comme des  manifestations de joie ou de conteneurs de circonstances pour se donner une contenance, alors que durant l’adolescence, hormis la joie et la recherche de la bonne humeur collective, elle peut marquer une recherche douloureuse de soi, une perte de repères, les difficultés à se trouver.

Souhaitons en tout cas ses aimables créatures de continuer de divertir, car s’il est bien quelque chose que savent faire du glousseuses, c’est faire rire, jaser, glousser même,  et souvent peu leur avantage.

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critique à travers l’exemple de l’éphémère musical

admin | 23 mars 2008 | 13:45

Nous allons étudier les paroles de la chanson “Nouveau Français”, écrites

 

par (ou pour qui sait, mais nous pourrions espérer au regard de la

 

complexité syntaxique que la “chanteuse” l’eût écrit elle-même) Amel

 

Bent, diffusée à l’été 2007 sur les différents supports médiatiques.

 

Issu du prochain album “À 20ans”, ce titre évoque un patriotisme acerbe

 

et dénote une volonté farouche de s’intégrer au sein de la France de

 

cette jeune femme, remarquée à l’occasion de la très culturelle et ô

 

combien regardée “Nouvelle star” de l’édition 2004, au demeurant gagné

 

par un pauvre énergumène comparé le temps de l’émission à l’illustre Kurt

 

Cobain, avant d’être bien vite retombé dans un amer oubli. Nous nous

 

proposons de suivre le texte afin d’en faire l’étude. Dans un premier

 

temps, nous nous attacherons à la volonté de l’auteur de combattre les

 

préjugés de la société française, puis au besoin de rédemption de la

 

chanteuse, avant de conclure par la nécessité du devoir de mémoire.

 

**********

 

Le texte :

 

Casé dans des cases

 

Fiché sur des fiches

 

Aux discours de bases

 

Et frond sur la fiche

 

Même si y’en a marre

 

sans juger personne

 

Y’a qu’a seulement voir les clichés qu’on donne

 

Mais qui fait des histoires vraiment dans ce pays

 

Moi je viens bien de quelque part mais je suis ici

 

Nouveau français

 

Un français nouveau

 

Nouveau français

 

Sous le même drapeau

 

Sans même un besoin de reconnaissance

 

Mais ni plus ni moins qu’un enfant de la France, de la France

 

Gêné par les gênes

 

Miné par la mine

 

Les casseroles qu’ont trainent

 

C’est le coeur qui souligne

 

On a la chance d’être là

 

Faut pas qu’on oublie

 

Je viens bien d’un endroit

 

Mais je suis d’ici

 

Mais qui fait des histoires vraiment dans ce pays

 

je viens bien de quelque part mais je suis ici

 

Nouveau français

 

Un français nouveau

 

Nouveau français

 

Sous le même drapeau

 

Sans même un besoin de reconnaissance

 

Mais ni plus ni moins qu’un enfant de la France

 

**********

 

Nous allons voir, en cette première partie, comment l’auteur parvient à

 

la fois à faire passer un message de révolte envers la classification

 

des individus, l’intolérance, et marque une volonté de s’intégrer à La

 

France.

 

Nous pouvons observer que l’auteur dénonce la répartition des individus

 

en classes, en groupes hermétiques : en effet, il utilise une métaphore

 

aux deux premières lignes, avec à chaque fois une réutilisation de la

 

première syllabe d’un participe qu’il utilise pour le nom des termes

 

cases et fiches”. Cet emploi répété permet à l’auteur d’insister le plus

 

lourdement possible, afin que le texte respire la légèreté et la finesse,

 

ce dès les premières paroles. L’image de classification métaphorique se

 

retrouve également par l’expression “frond sur la fiche”, qui rappelle

 

vaguement le terme “affront” défiguré volontairement dans un effet de

 

style du plus bel acabit, ou encore faisant référence à la Fronde,

 

révolte historique du temps de louis XIV, bien qu’une telle référence

 

historique fût sûrement à écarter.Également sûrement fort bien placée

 

pour se placer en porte-parole de la France toute entière du haut de

 

la maturité transcendante de sa vingtaine d’années, mademoiselle Bent

 

juge assez sévèrement, “de base”, les discours portés probablement par

 

les hommes politiques qui apparemment seraient la source de ce mal-être,

 

car ayant un avis tellement moins pertinent que sa personne.

 

Enfin l’auteur parvient au prix de douloureux efforts, dans un langage

 

très familier, comme elle peut, c’est-à-dire malgré elle, à exprimer sa

 

complainte, à la formuler pour que les français parviennent à comprendre

 

les balbutiements des premières phrases comme une exaspération du jugement

 

hypocrite des gens selon “les clichés qu’on nous donne”, car ce dernier

 

justement est transparent, “sans juger personne”, mais provoque en l’auteur

 

une haine farouche, en effet “y’en a marre”.

 

Nous allons voir dans cette deuxième partie la volonté de rédemption de

 

l’auteur. Cette rédemption se fait par le renouveau du citoyen français,

 

une réunion sous de mêmes symboles, et enfin une aspiration à la

 

naturalisation à tout prix.L’auteur veut voir renaître le français, un

 

peu à la manière de Staline qui voulait “forger un Homme nouveau”, bien

 

que le pouvoir, la crédibilité, et la notoriété séparent les deux

 

individus. Démontrant une fois de plus ses talents de compositeur, l’auteur

 

procède à une inversion de la première expression “un nouveau français” à

 

la seconde ligne, afin ici encore que le message ait une force particulière,

 

et que ce message soit quasiment le maître mot de cette oeuvre musicale.

 

Aussi, l’auteur exprime son besoin que la forge récente de ce nouveau

 

français soit symbolisée par des valeurs fortes telles que le drapeau

 

français. L’auteur entend unir tous les français, qu’ils soient nouveaux ou

 

anciens (ce qui est une discrimination en soi donc une ineptie au niveau du

 

sens de la chanson et de la cohérence du message) sous le symbole du drapeau.

 

Enfin, l’auteur, en répétant la proposition de lieu, ou plutôt devrions-nous

 

dire d’origine, “de la France”, marque le besoin dès l’enfance, “un enfant”,

 

d’être assimilé au peuple français et d’éviter donc à tout prix les

 

classifications et les étiquettes sociales donc de jugement.

 

Enfin dans cette ultime partie nous allons voir la souffrance du nouveau

 

français, puis enfin le devoir de reconnaissance de ce dernier envers sa

 

nouvelle patrie.L’auteur reprend les mêmes procédés qu’aux deux

 

premières phrases pour exprimer toute sa souffrance, sa complainte, en

 

faisant appel au champ lexical de la guerre, “mines” , du desespoir par

 

jeu de mot, “miné”, emploie un vocabulaire généraliste biologique flou

 

et ayant un rapport incertain avec le message final, “gênes”, et se sert

 

du même jeu de mot pour former un participe passé à partir d’un nom.

 

Cependant la comparaison est hasardeuse, et nous avons plus l’impression

 

que l’auteur s’est majoritairement concentré sur l’expression du malaise

 

par les participes passés et sur la coïncidence syllabique amusante pour

 

le public (dénotant une finesse créatrice inconcevable) que sur le sens

 

de ces images.Puis l’auteur souligne les blessures des affres de la vie

 

par la comparaison remarquable avec un instrument de cuisine,

 

“casserole”, ou d’autre part nous sommes amenés à supposer que,

 

inconsciemment, l’auteur faisait ici une métaphore de ses vocalises.

 

L’auteur constate avec amertume que les problèmes sont pluriels,

 

“les casseroles”, et que leur bruit métaphorique, c’est-à-dire la

 

douleur qu’elles infligent, est longue et pénible, on ne peut s’en

 

passer facilement, emploi du terme familier “traîner”.Enfin l’auteur

 

continue dans ses métaphores polysémiques douteuses entre le coeur et

 

une notion censée représenter la souffrance qu’est le verbe “souligner”.

 

Nous pouvons être amenés à s’interroger sur la teneur de ce coeur, sur

 

le caractère positif ou négatif. Le doute existe car les dernières

 

phrases poussent à un devoir de reconnaissance par un vocabulaire

 

toujours aussi soutenu, “on a la chance”, de mémoire dans un style

 

là aussi très personnel et d’une force profonde puissante, quasi

 

mystique, “faut pas qu’on oublie”. L’auteur termine cette reconnaissance

 

en améliorant quelque peu le sort de cette France qui les refuse, car

 

même si l’auteur est “bien d’un endroit”, et que ses racines sont très

 

importantes à ses yeux, désormais, ce complément de temps s’oppose à

 

l’adverbe “ici”, et la chanteuse se sent donc bien française.

 

******

 

Ainsi dans ce texte la jeune chanteuse dresse un portrait peu châtoyant

 

de l’intégration de jeunes étrangers en France, le manque de respect,

 

de tolérance envers ces couches hermétiques, en dénonçant une certaine

 

ghettoïsation. Elle entend réformer cela en formant un homme nouveau,

 

qui s’associerait cependant à l’homme ancien (en faute car n’acceptant

 

pas ce formidable homme nouveau multiculturel) sous des symboles

 

essentiels de la république. Enfin, l’auteur souligne que les blessures

 

endurées au quotidien par ces intolérances et la mise en place

 

d’”étiquettes sociales” sont des maux terribles, des plaies ouvertes

 

qui ne se referment pas facilement, et une vie employée à en guérir

 

n’est pas de trop. En ce début de XXIème siècle, à l’aube d’une

 

nouvelle génération musicale marquée par le R’n'B et la pop, Amel Bent

 

croise les fils désespérants de ‘absurde, et véhicule une violente

 

critique démagogique contre un système contre lequel elle ne peut rien,

 

et dont elle est la plus fidèle victime, héritière des dérives de la

 

mode musicale consumériste et éphémère…

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