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Vis de mots, maux de vie : cynisme ardent.

admin | 30 juin 2008 | 1:07

V-ivre pleinement en maximisant ses heures de vie dont on profitera le plus possible n’est il pas une manière de jouir bêtement et naïvement des choses sans retenue, comme le ferait un rat qui activerait un stimulateur de dopamine relié à son cerveau. En partant d’une volonté de s’élever par la conscience au dessus de la nature et de l’animal, l’homme en vient à masturber  le roseau de sa belle existence jusqu’à ce que celui ci ne soit déchiré trop rapidement : alors qu’il voulait se détacher des déterminismes instinctifs, il retombe dans ces déterminismes par la peur de mourir, en enrobant ces désirs animaux dans des cadres sociaux correspondant.

I-ntéressez vous à la vie plus qu’a la vie simple ou riche serait un début d’existence raisonnée. Le but n’est pas de vivre pour se détruire, car la chance de vivre est inférieure à la probabilité de ne pas exister, mais de simplement vivre. Cependant, alors que la volonté est simple, qu’en sera -t-il dans les faits? Qu’est ce qu’une vie simple ? Une vie loin de la consommation, des désirs ? Le désir crée du désir, effectivement. On ne peut réver de quelque chose dont on n’a pas vu. En ce sens, un asocial congénital ne souhaiterait que vivre. Le développement de ses potentialités est il nécessaire s’il mène à une destruction de l’espèce. En cherchant à rester dans l’histoire de l’espèce humaine, l’homme simple ne ferait qu’accélérer sa perte en contribuant au développement humain, inégalitaire, source de conflits, dès la hutte.

E-n effet est il pertinent de vouloir continuer l’expérience humaine ? Le développement et l’histoire n’ont prouvé que l’homme par son développement développait la jalouserie foncière , l’inégalité, la division des richesse, le vol, la guerre, la différence, l’exclusion. Pourquoi continuer ? Pour que l’homme puisse accomplir ses formidables développements dans sa petite bulle terrienne qu’il détruit à petit feu ? Si ces développements sont par rapport à la connaissance de l’homme ou de la nature , dans les deux cas la mort de l’Homme entrainera ces connaissances dans la mort et l’oubli. Quand la Terre disparaitra, l’homme sera dans les systèmes solaires à jouer éternellement à cache cache avec le temps, avant que la vie ne se refasse quelque part, humaine s’entend. On pensera alors au vieux sage qui parcourt les montagnes en compagnie de son vase précieux contenant les connaissances de l’humanité. Aussi, toute la connaissance humaine contenue dans un parfum pourrait s’échapper avec les derniers humains. Tandis que l’histoire de la connaissance de la terre s’arrêterait, de nouveaux territoires seraient à découvrir, remettant en cause les postulats de départ de la science terrienne. En ce qui est des humains, l’évolution fera qu’ils devront s’adapter aux environnements plus rudes, à la température variante, et au manque d’oxygène sur Terre. Les nouveaux humains auront ils les phénotypes humains actuels ? Surement pas. Quel est alors l’intérêt de connaitre une espèce temporaire , une variation temporaire de l’évolution. L’homo sapiens sapiens fera place à l’homo neo sapiens, provoquant ainsi tout un travail de recherche de nouveau à refaire. Si l’homme doit à chaque époque se reconnaitre , se retrouver éternellement, et découvrir sans cesse son nouvel environnent qui aura changé son apparence physique et sa physiologie, c’est avant tout car il sait qu’il va mourir. Il y a cette idée innée dans la vie que l’homme a très vite conscience qu’il peut avoir mal. Alors que l’enfant se teste, le concept de vulnérabilité de l’homme grandit. Et l’on aboutit à une conception très dualiste entre âme e corps, doublée d’une conception téléologique des choses. Ainsi, non seulement l’enfant dira qu’une chaise était faite pour s’assoir, comme dans le cadre de l’harmonie pré-établie de Leibniz, mais aussi qu’il y a une différence majeure entre âme et corps, car l’enfant en premier se perçoit comme corps, avant le stade miroir ou les deux états concordent. La peur perpétuelle que l’une des deux instances corporelles ou psychiques ne soit altérée trop vite avant la mort fatidique, doublée du fatalisme congénital de l’homme en ce que l’on apprend à l’enfant en l’éduquant que les choses sont faites pour faire ce qu’elles font entrainent une volonté innée de profiter de la vie, puisque l’on sait, et ce concept est enrobé socialement par la notion de plaisir de vivre, de joie de vivre, que l’on va mourir. Ce profit perpétuel des choses entraine une volonté de se connaitre et de mieux connaitre son environnement, comme pour mieux connaitre la mort, sa cause, ses raisons, avant qu’elle n’arrive. La mort et l’homme ne jouent en réalité qu’au chat et à la souris , quelque soient les référents spatiaux, orbitaux, ou darwiniens selon les stades de l’évolution. Seule demeurera peut être la peur de la mort, qui entrainera cette perte de temps perpétuelle, ce retour à zéro. Les connaissances passées ne pourront même pas resservir dans une planète différente ou des systèmes différents, donc cette chasse à la connaissance perpétuelle parait bien inutile étant donné les dégâts que l’homme s’inflige et inflige à son environnement dans les référents géographiques divers. Mais serait ce  commettre  une erreur en incorporant la notion d’environnement. Il ne prend pas le sens de gâchis et de droit de la terre, de droit naturel, conscience morale de l’homme envers la nature, ce qui serait plaquer un concept actuel sur une réalité intemporelle qui est celle de l’évolution et du progrès au détriment de l’environnement. Il parait bon d’exprimer le fait qu’il n’y aurait aucune raison que l’homme dégrade proportionnellement plus son environnement que les autres espèces, que ce soit sur terre, mars, ou autre. Y a t il ici un concept trop social d’égalité des chances de développement, mal placé car non absolu et social ? Il est difficile en effet de se détacher de ce concept.  Comment critiquer le fait que l’homme  prend plus de place qu’autrui dans l’univers sans en appeler à des concepts sociaux, humains, non absolus. La nature et l’évolution, seule juge objective, favorise le développement de quelques espèces. Le fait que l’homme prenne plus de place ne peut donc être assimilé à une sorte d’erreur ou incongruité de la nature, mais de don de chance élevé à l’homme sur terre. Plus élevé qu’autrui ? Difficile à dire, étant donné que chaque espèce instinctivement cherche à s’imposer aux autres. Chacun peut donc dans les faits s’imposer violemment aux autres, pour des questions de survie et de sauvegarde du territoire. La situation de l’homme est donc délicate, car comme les autres espèces instinctivement il s’impose aux autres et défend son territoire. La différence est qu’il a l’impression de se percevoir de manière plus réfléchie que les autres animaux, ceci l’amène donc à détruire l’environnement qui l’entoure, et à supposer illégitime la vie d’autres espèces, forcément dans son esprit inférieure à lui. Le concept de la prise de place excessive ne peut donc être invoqué, parce que chacun à son échelle , dégrade son environnement et celui des autres espèces. L’homme est donc une simple espèce entre autres, et  ce qu’il a l’impression de détruire est ” à la mesure de l’homme’. Mais alors, cela voudrait il dire que l’homme se détruit lui même et se préoccupe de la destruction d’éléments naturels à échelle humaine, qu’il use pour son développement et sa subsistance ( arbre, nourriture ) alors qu’il n’a que faire du fait que certains requins à leur échelle dégradent des écosystèmes coralliens. Chacun à son échelle bouleverse la vie de l’autre. Que peut donc imputer à l’homme ? L’éventuelle critique et interrogation pourrait partir du fait que le requin lui ne peut que détruire le corail et peu d’espèces ou écosystèmes, alors que l’homme peut dégrader l’eau qui dégradera l’environnement de l’homme ( auquel directement le requin ne peut toucher ) , l’écosystème du requin, et les écosystèmes eux mêmes détruits par le requin en aval. Cependant cette critique montre ses faiblesses car elle montrerait que l’influence inter espèces est à sens unique : en d’autres termes, cela impliquerait que seul l’homme peut dégrader en aval son environnement. Or ce serait postuler que l’homme est au sommet  de la chaine des espèces humaines, simplement parce que il a conscience d’être plus grand, donc plus à même que ses activités et existences détruisent l’environnement des espèces différentes. Mais n’oublions pas que  certains comportements des poissons pourraient faire par des interactions internes que l’eau vienne à se polluer. De même , si les animaux terrestres sont frappés de maladie, tout environnement de la bête et de l’homme sont atteints. A chaque fois, l’eau par exemple qui aurait été contaminée par des rejets toxiques de certains poissons interagissant avec leur environnement ou la viande de vache ou la qualité de la salade, environnement de cette dernière  modifié par cette dernière, affecteront l’homme. Même si chacun au bout d’un certain temps s’adapte, il n’en demeure pas moins que cette dégradation est à double sens, donc on ne peut blâmer l’homme de s’imposer plus à la nature, puisque la nature peut très bien renverser la tendance en affectant son environnement, donc sa survie. Deux conclusions débouchent alors. Soit l’on considère que l’inégalité réside dans le fait que pour que les poissons polluent la mer et les lacs  ( par interactions successives ) et que les vaches polluent l’environnement humain , le temps et l’influence sera disproportionnée. Pour caricaturer et sur-simplifier, disons qu’une contamination affectant l’environnement humain et l’homme sera variable, mais supérieure à des dizaines d’années, tandis que les conséquences meurtrières d’une bombe atomique dans l’océan sont immédiates.  Cette première solution débouche sur une certaine cruauté ,  dis-homogénéité dans la dégradation de l’environnement car l’animal poisson ou vache ne fait que vivre, et s’il venait à dégrader l’homme ne le ferait pas volontairement, alors que l’homme paré de sa conscience souveraine a l’impression de faire ce qu’il veut, d’avoir une volonté et de s’élever au delà des instincts : si on fait l’hypothèse cartésienne du cogito cartésien, de la conscience, il y aurait donc une cruauté dans l’action humaine , connaissant parfaitement la disproportion de dégradation. En d’autres termes, l’homme sait qu’il dégrade alors que le poisson ne le sait pas, ce qui fait toute la différence, si l’on postule la conscience humaine comme absolue et qui existe pour autrui, ce qui n’a pas été compris puisque les espèces trop éloignées génétiquement ne se comprennent pas. La deuxième hypothèse est de considérer la nature non seulement comme les espèces en présence, mais aussi comme l’évolution et l’action d’un ensemble de phénomènes  innés à la terre, automatiques. La nuance a apporter serait de dire que la nature n’est que l’ensemble des phénomènes qui conduisent à une situation, et non la situation . En d’autres termes, il serait bon de considérer que la nature n’est pas un ensemble d’espèce, mais le conteneur, le moule de ces espèces : elle est une sorte de robot mixeur, et les objets mixés sont les espèces modulés par les batteurs du mixeur, entendez la mes manifestations de l’évolution ,  non l’action de la faune et de la flore  autonome, mais d’après les lois naturelles, phénomènes incontrôlables. La deuxième hypothèse conduit à considérer que l’homme en s’attaquant trop  à l’environnement de l’autre finira par provoquer des réactions naturelles en sa défaveur. Pour éclairer ce trait de spiritisme vaseux, disons que l’homme est modelé par la nature et qu’il ne peut résister à cette dernière car l’évolution est un phénomène naturel qui a modelé l’homme. Interaction entre homme et environnement il y a eu, mais il a été  précisé   dans notre approche que la nature selon lui ne désignait pas l’environnement mais les phénomènes arrivant à l’environnement. Cette deuxième conclusion aboutit au fait que l’homme en influant sur l’environnement influera sur l’évolution des espèces de cet environnement dont il fait partie. En influant sur l’autre et son environnement, l’homme stimule la nature et l’évolution qui le fait évoluer. En se dégradant, l’homme se fait évoluer et passe à un autre stade humain, qui lui même dégraderait l’environnement à mesure qu’il se connait et veut vivre pleinement de son activité destructrice contre les autres espèces.

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aphorismes cahotiques 1

admin | 29 juin 2008 | 23:50

J’ai oublié mon retour.

J’ai aimé ma haine.

J’ai retrouvé mon oubli.

Il ne reste qu’un vide plein.

J’ai perdu mes repères.

J’ai abandonné des bases.

J’ai planté de l’éphémère.

J’ai piétiné devant la porte de l’Eternité du temps.

J’ai accéléré la marche des Temps.

J’ai remonté le cycle des choses.

J’ai court circuité l’ordre naturel des choses.

J’ai plongé dans la vacuité des choses déconstruites constemment.

J’ai langui devant la vitesse des choses.

Je ne  suis que  vie de mort, et me meurt de vivre.

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One night near Paris

admin | 20 juin 2008 | 22:24


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Macro : deuxième étape

admin | | 22:21


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Expérience personelle blessante, formatrice pour la personnalité

admin | | 18:40

Gourgouiilon
Baptiste 1°ES2

L’expérience que je vais vous raconter est sans aucun doute le fil conducteur de ma personnalité, car elle a sûrement conditionné ma manière de percevoir le monde qui m’entoure.
La scène se déroula alors que j’allais entrer dans ma sixième année, c’est à dire en 1995. Moi et ma famille avions décidé de passer les fêtes de Noël ensemble, dans le seizième arrondissement, lové dans la paisible chaleur de l’appartement haussmannien appartenant à ma tante Joséphine. A l’approche de Noël, j’avais pris le plus grand soin, comme le veut la tradition, d’écrire sur une liste tes jouets qui feraient mon bonheur. La soirée commença à partir de sept heures, nous nous installâmes donc autour de l’imposante table Louis XV en bois de rose, affublée d’une nappe rouge et blanche fort ridicule ornée de petits pères noëls au sourire niai. La cheminée crachait régulièrement ses braises, éclairant la partie extrême du salon, la plus intime, composée de canapés de cuir anthracite disposés en angle autour d’une table en verre au design hasardeux, tandis que l’immense chandelier central permettait de créer un halo de lumière suffisamment nourri afin que tous les convives se vissent. La pièce, qui respirait l’opulence, était agrémentée d’un parquet de bois de chêne en points de Hongrie et recouverte d’un tapis d’Orient en soie, mesurait vingt cinq mètres de iong et cinq mètres de haut, et éblouissait notre regard candide, ne faisant que provoquer en nous une volonté plus ferme que jamais de respecter les usages, le sens des convenances, car ma mère et mon père étaient intransigeants sur ce point là.
Une fois assis, après que les longues et faussement pertinentes conversations entre adultes blasés se fussent taries, ma soeur et moi décidâmes d’un commun accord de nous livrer à notre occupation favorite : la dispute et les chamailleries, étant donné que quiconque ayant une soeur ou un frère connaît ce genre de pugiiat coutumier de la jeune enfance et de plus tard probablement, nous n’allions donc vous l’avez bien compris pas faire exception. Ma soeur, plus âgée de trois ans que moi, dont l’ego fut toujours surdimensionné, prenait un malin plaisir à me démontrer par a+b que la gente féminine était congénitalement supérieure à la gente masculine, et ce dans tous les domaines, ce qui impliquait, à mon grand damne, car étant chétif de nature, Sa force physique pure, employée ici dans le défi de chamaillerie auquel nous allions nous livrer. Elle était plus âgée que moi, ce qui ne m’empêcha tout de même pas de me raisonner, n’étant pas l’initiateur de ce projet mais simple participant, et de me persuader que je ne devais sous aucun prétexte céder à la provocation puériie de ma soeur. Dehors, l’a nuit enveloppait Paris et il devait faire assez froid, à en juger de la buée qui se formait aux encoignures des fenêtres disposées le long du salon. Le contraste saisissant entre un extérieur froid et meurtrier et un intérieur doux, chaleureux et protecteur acheva de torturer mon subconscient qui, baignant dans l’alchimie d’un monde extraordinaire et pacifique, se décida à reiever le défi lancé par Caroline, consommant ainsi une tentation fugace mais tenace. Désinhibé par la fatigue de la fin de journée et bien décidé à en découdre avec mon a (ter ego féminin, j’entamai le combat. Je glissai silencieusement mon pied sous la table (je me trouvais lors de cette réception en face de ma soeur) et le recourbai dans un souci de précision, la deuxième étape étant rendue plus difficile que la première, due à la flexibilité réduite du scaphoïde, des os métatarsiens et des phalanges du pied de l’Homme. Ma soeur, attendant que j’entame le “combat”, flottait sur son nuage de tranquillité, et, jouissant de son verre de jus d’ananas et se gavant de petits biscuits appelés crackers que notre père lui proposa, ne prêta pas attention à mon audacieuse entreprise. Quand enfin elle tourna sa tête vers moi, je lui fis un de ces sourires malicieux et coquins qui signifiait qu’elle s’était faite prendre au piège. J’avais évidemment bien calculé mon opération, car le coup

était parti : Caroline s’étala alors de tout son long, tombant à moitié sur les reins, sur le parquet. Il est inutile de préciser l’effet d’un liquide sucré sur un matériau si fragile : le fameux liquide, à base d’ananas, commencer à se répandre et a s’imprégner de manière irréversible dans les fibres du bois. Les invités en bout de table, malgré le bruit important causé par la défaite cuisante et prématurée de ma soeur, ne prêtèrent pas attention à l’incident, car profondément plongés dans leur conversations. En revanche, ce dernier n’avait en aucun cas échappé à ma mère, qui, honteuse, se leva d’un bond et donna, telle une furie, une gifle monumentale à ma soeur, qui, abasourdie et encore sous le choc de la chute, ne réalisa qu’à moitié le châtiment qu’elle venait d’endurer.
Alors que je me sentais tout puissant plongé dans une ineffable sensation de plénitude, comme si je venais de m’acquitter d’une lourde tâche, ma pauvre soeur quant à elle avait été blessée dans son orgueil, et je savais mieux que quiconque qu’il ne faut pas s’approcher d’un animal blessé. Cette fois-ci, à ma plus grande stupéfaction, ma soeur me fit un sourire narquois, presque fier, et même si la victoire du défi avait été mienne, j’aurai tout de même jugé bon de lui donner une seconde correction afin de lui prouver définitivement que j’étais le meilleur. Son sourire, même si je ne possédai q’une expérience plutôt courte et unique des femmes, était sans aucun doute très hypocrite, et ce que ma diablotine de soeur entrepris de me faire plus tard confirma malheureusement mes hypothèses quant aux possibilités de vengeance qui aurait pu s’offrir à elle. Cette dernière tomba de nouveau de sa chaise, et la viciosité et la lâcheté de la scène résidaient dans Se fait que cette chute était délibérée, à mon intention bien évidemment. L’expérience précédente m’avait prouvé plus ou moins que ma mère se doutait que l’incident de ma soeur était une supercherie préparée par mes soins, mais je jouissais du bénéfice du doute, et elle n’était pas en mesure de réunir assez de preuve pour m’inculper dans l’entreprise de cette fautjugée grave, et elle jugea probablement bon en elle même de corriger sévèrement Caroline afin que dans l’éventualité ou ça aurait été moi qui avait initié le projet, je sois prévenu de ce qu’il en coûterait de tomber de sa chaise ou de faire tomber quelqu’un de sa chaise. Surtout que Caroline étant férue de danse, et de ce fait très agile, ce qui ne justifiait pas aux yeux de notre mère qu’elle ne pût se rattraper d’une manière ou d’une autre. Ceci pour vous dire que le scénario se répète, ma mère se leva, et à ce moment, avant que la claque fatidique ne rougisse les joues porcines de ma tendre soeur, qui se trouvait être dans un état moins piteux que la dernière fois, ( étant donné que cette fois cl elle avait pu se réceptionner sans rien renverser sur le parquet ni en se faisant mal ), cette dernière se mit à tenir à nos parents et a la première moitié de table un discours fluide, enjolivé et structuré dont la trame résidait dans l’argument visant à m’inculper d’avoir poussé lors de cette deuxième chute fa chaise louis XVI, et d’avoir dans un même temps cassé le pied de cette dernière, la dernière accusation ayant été pourtant causé par elle, même si cet élément avait été indépendant de sa volonté. Une fois le discours achevé, la fureur qui habitait ma mère, qui avait progressivement diminué tout au long de l’argumentation minutieuse de Caroline, se raviva brusquement, et le froncement de sourcils châtains de ma mère, les yeux livides, me lançant des poignards dans le regard achevèrent de compléter ma vision diabolique de ma mère et annonçaient un moment douloureux et déterminant dans mon existence. Mon père, qui voulait épargner à ma mère de se perdre en emportements inutiles à cause du petit garnement que j’étais, décida de prendre la parole, qui se présentait telle une remontrance sévère, étant donné que mon père, habituellement d’un calme olympien paraissait pourtant avoir cédé à mes gamineries, l’empêchant de profiter de cette merveilleuse soirée. Il me cracha littéralement que se conduire de la sorte était indigne pour mon âge, qu’il ne comprenait pas pourquoi je ne suivais pas l’exemple de ma soeur, ce qui eu pour effet de me mettre dans une colère intérieure brûlante, et de lui tenir tête, au lieu de baisser les yeux comme il aurait été d’usage. Aussi, il prévint ma soeur que la délation n’était pas une vertu, commentaire qui fut bien vite oublié par l’assistance, comparé au châtiment dont j’allais être la victime, pour cette fois. Mes parents, quoique régis par des règles de vie laconiques et utiies ( on ne peut pas concevoir un système de valeurs lorsque l’on a 6 ans

autrement que par les punitions que l’on encoure quand on s’avise de ne pas tes respecter ) se révélèrent alors très prolixes et n’en finirent pas de m’accabîer de défauts innombrables qui n’affectait pas le colosse de pierre que j’étais devenu : à demi en catalepsie, dégoulinant de sueur, j’étais prostré devant mon père tel un templier, endurant les Invectives tel un soldat qui subit la guerre qui passe sans broncher, ne courbant jamais l’échiné, fier, fort, Invincible. Je m’étais mortifié, figé, enfermé dans un entêtement plus fort que tout, les poings serrés au paroxysme, le visage crispé respirant l’anarchie, quoiqu’une petite larme coulât sur ma joue, c’est dans cet état que j’étais résolu à entendre le verdict que mes parents, qui n’avaient cessé de comploter après avoir été corrigé par mon père, me réservaient.
Mes bourreaux, après que mon sort fut décidé, me jetèrent un ultime regard de cruauté, et d’un petjt nre sadique ma mère me fit remarquer :
-” Dis moi, trésor, c’est Noëi, n’est ce pas ? “. C’est à ce moment précis que je compris que c’en était fini de moi. Mon père renchérit en me promettant que pour avoir soit disant renversé ma soeur, je serai privé de cadeaux le lendemain, et je réalisai alors amèrement qu’il était vain de se justifier, puisque la première fois, ou j’avais bénéficié du doute, avait été volontaire, alors que la seconde fois, je n’avais pas participé à l’incident ce qui n’empêchait pas mes parents d’être absolument convaincus de ma culpabilité dans cette deuxième Idiotie. Tout s’effondra d’un coup d’un seul autour de moi. De colère, marqué par ce terrible coup du sort, je jetai la serviette verte ornée de pères noëi par terre, et couru en pleurs jusqu’à la chambre dans laquelle j’avais pris l’habitude de coucher chegma tante, plus particulièrement lors des réveillons car nous ne voyions tante Joséphine que à l’occasion des fêtes de fin d’année. Une fois couché, je ruminai alors ma haine tout le long de la nuit jusqu’au petit matin, entendant à travers les longs corridors de l’appartement les éclats de voix et les effluves aguichantes émanant de la seule pièce éclairée qu’était le salon. A mesure que les invités partaient se coucher, rassasiés de mets somptueux, ivres de vins, et gavés de saumon et de fois gras, ces bruits qui ne cessaient de résonner dans ma tête comme un échec notable ne devinrent bientôt plus que des gargouillis et borborygmes lointains, avant de s’étouffer totalement sur les coups de cinq heures du matin, lorsque la fameuse lueur de la pièce centrale, qui avait tout au long de la soirée remplit de joie la maison et perpétué une belle tradition chrétienne, s’éteignit enfin. Malgré les événements de la soirée, je dormais, tel un mort, les bras croisés sur le torse, mort pour l’honneur, l’honneur de justifier un crime dont je n’étais pas coupable.
Le lendemain, ce qui est évidemment une façon de parler puisque nous étions déjà le “lendemain”, je me réveillai emplit d’une sensation aqueuse excessive de chaleur m’entourant : j’étais transi de peur, triste, et englué de sueur. C’est titubant, i’oeii torve et dans un état comateux de transe avancée dans lequel on se trouve lorsque l’on n’a pas suffisamment dormi, que je parvins à me lever mon lit pour entamer une périlleuse traversée jusqu’à la salie des cadeaux, le salon qui faisait ce soir la aussi office de salie à manger. En passant par les couloirs, la lumière naturelle d’un blanc éclatant filtrait à travers les fenêtres et venait éclairer les longs couloirs ensommeillés qui se jouxtaient. Dehors, il devait geler, et les immeubles, véhicules, clôtures et jardins se trouvaient enneigés, provoquant en moi un charme et une sensation indicible de calme et de volupté, sensation d’apaisement, comme si je fus enveloppé dans un drap protecteur d’une blancheur parfaite et d’une douceur inouïe. Je traversai les couloirs patiemment, un à un, d’où ressortait une impression étrange que ces lieux la veille si enjoués et animés étaient alors mortellement déserts. Pas une âme qui vive. Tel un caporal qui se frayerait un chemin à travers les monceaux de cadavres de ses recrues mortes la veille sur le champ d’honneur au combat, pour évaluer les pertes de la division, je parvins au terme de longs et douloureux efforts à la pièce centrale, dont la table, jonchée de bouts de pain, de serviettes, de bouteilles, de bûches à moitié consommées, d’assiettes remplies de toast encore tièdes, de bouts de chocolat, de tranches de rôtis de boeuf, et les verres à moitié plein de boringer ainsi que les tâches de maladroits convives sur fa nappe bordée de pères noëi en piètre état achevèrent de peindre le tableau désorganisé, désarticulé, mais je dois l’avouer tout

à fait magique et irréel de cette salle. Au fond de la salie, dans le coins intime dont j’ai parlé au début, devant la majestueuse cheminée s’amoncelaient des piles entières de cadeaux que chacun s’était fait. Cette constatation raviva le mince espoir qui sommeillait en mon être et me convaincu de me lancer à la recherche d’un cadeau qui me serait destiné, en imaginant au meilleur des cas que mes parents auraient changé d’avis ou que ma soeur se fut dénoncée. Mais c’était mal connaître mes parents, et mes recherches, qui participèrent à la désorganisation complète de l’agencement fragile des cadeaux empilés, s’avérèrent vaines. Exténué, désespéré, malheureux et fou de rage, je me laissai tomber en arrière parterre, et demeurai dans cette position inconfortable livide, inanimé et pitoyable un temps infini, espérant que le tout-puissant porte ma misérable carcasse dans des lieux ou une âme meurtrie pourrait reposer en paix.

Cette fâcheuse expérience qui ternit mon enfance, achèvera de transformer le garçon ouvert et gentil que j’étais en enfant terrorisé, malheureux, craintif et introverti, et tout le contraire de généreux. Les dix ans qui me séparent de cet Incident ne seront jamais de trop pour tenter de pardonner l’impardonnable, et encore aujourd’hui je tremble et m’interroge et me pose des livres entiers de questions concernant les raisons profondes de cette punition, et de ce fait a fortiori l’inconséquence de mes parents qui a meurtri mon enfance. L’enfance est merveilleuse et paisible, et je ne pense pas que j’aurai assez d’une vie pour me débarrasser de ces taches inscrites à tout jamais en moi : j’aurai beau essayer d’analyser tout les éléments, de regrouper les idées, détacher les tenants, les caractères et les aboutissants, rien n’y personne ne pourra palier a mon incapacité à évoquer aujourd’hui sans trembler cet épisode qui m’a fait perdre ma candeur et joie de vivre juvéniles.

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Echappatoire

admin | | 18:34

Chaque matin que le seigneur  fait, je soulève péniblement avec les forces qu’il me reste ma carcasse blessée. Extirpé physiquement du lit, je me dirige nonchalamment vers la cuisine, alors que mon esprit baigne dans une volupté matinale sans équivoque. Douche, chocolat, sac, que de banalités qui s’amoncellent alors que je descend les escaliers. Je manque à plusieurs reprises de glisser. Je suis mal réveillé. Oui, ne je n’étais surement pas du matin. Qu’importe, tel un templier héroique je sors mon vélo du garage, manquant de trébucher sur le sèche linge au passage. Non, encore cette satané roue qui tape contre le battement de la porte alors que je commence à rougir de colère. Je n’y arrive pas. Les choses sont bloquées ce matin. Tout va mal, rien ne veut s’agencer naturellement. Qu’importe, à défaut de pouvoir penser et être constructif, la force sera mon guide. Je pèse alors de tout mon poids sur cette roue qui ne veut passer. Soudainement, dans un couinement pneumatique inquiétant, la roue en question se rabat violemment contre moi. Un énorme bleu s’était alors crée sur mon genou. Je m’en souciais peu, car ma petit entreprise avait été fructueuse. Je sors enfin l’outil de la maison. Un dernier tour nerveux de clé dans la serrure , avant de la  remettre  dans ma poche, puis d’enfourcher mon destrier d’acier. Je ne veux pas m’attarder ce matin. Je fonce, prenant tous les risques. Je coupe les rues au plus court, prend les angles les plus audacieux. La ville s’apparente alors à un circuit de formule 1 personnel. Je traverse la place du marche et le café en trombe, manquant de liquéfier trois quinquagénaires au passage,  alors que   leur café  du matin fumote encore dans les caresses matinales du vent.  Je suis dans la ligne droite, la dernière ligne. Voitures, passants, immeubles, tout passe si vite . Tout ces éléments parfaitement emboités et coordonnés paraissaient alors si désorganisés. Ils se balançaient en tout sens dangeureusement, au rythme de mes influx musculaires. Si les circonstances avaient été autres, on pourrait dire que j’assistai à la peinture d’un tableau cubiste, et cette floraison de couleurs mélangée me donnait le tournis. Heureusement, le drapeau de la victoire est proche, j’aperçois le lycée. J’aperçois le portail. Cet infâme batiment grossier, pompeux et sévère m’attendait. J’entre alors furtivement comme une trainée d’argent dans le lycée, pressé de reposer ma monture. Alors que je suis déjà dans l’enceinte, contemplant les colonnades au loin, cette petit flamme historique s’éteint bien vite , quand j’entendis quelqu’un me ailer au loin. C’était la sentinelle du lycée hoche. Gourdin à la main, air menaçant, du haut de sa tourelle éclairée faiblement dans les lueurs rosées matinales, cet homme m’inspirait une certaine peur. Je m’en moque , je suis déjà loin , hors d’atteinte, libre.

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L’été.

admin | 5 juin 2008 | 9:29

L’été la chaleur étouffe nos lycées.

Lycées quelques qu’ils soient.

Soient médiocres ou excellents.

Excellents, tel Hoche, ce fameux établissement.

Etablissement ou lors de la période consacrée.

Consacrée à l’oisiveté.

l’oisiveté mène à la décontraction.

Decontraction scolaire et vestimentaire.

Vestimentaire le mot ne recèle que de peu de sens.

Sens : le concept en est dépourvu.

dépourvu de désir.

Désir de percevoir.

Percevoir ces jeunes filles.

Jeunes filles moins exposées.

Exposées aux coups .

Coups violents.

Violents maux rougissant.

Rougissant ces gorges déployées.

Déployées à en bailler.

Bailler devant ces ouvertures.

Ouvertures de toutes parts.

Part de goyaves ou abricots.

Abricots peu muris.

Muris pour affronter les affres du marché.

Du marché et de ses étalages.

Etalage d’atouts.

Atous génétiquement modifiés.

Modifiés pour se dilater.

Dilater ces formes enveloppées  d’immaturité.

Immaturité assumée mais déflorée.

Déflorée de pétales.

Pétales menacés.

Menacés de se détacher et tomber.

Tomber entre les mains.

Mains habiles.

Habiles saisonniers.

Saisonniers habitués.

Habitués et rompus aux rites des récoltes.

Récolte à l’avenir entâché.

Entaché par ces pérégrinations.

Pérégrinations de la jeunesse.

La jeunesse est étroite.

Etroite comme les vêtements.

Vêtements sérrés.

Serrés au risque de s’étouffer.

S’étouffer de superficialité.

Superficialité du risque de s’enivrer.

S’enivrer dans les affres du danger.

Danger, tu colores cet été.

L’été est danger.

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Le paraitre.

admin | | 9:14

Hoche est dit d’excellence.

L’excellence se mérite.

Le mérite se fait rare

Rare sont ceux qui brillent.

Brillent de mille feux.

Les feux sont dangereux.

Dangereux sont les ambages et hommages.

Hommages flatteurs justifiés.

Justifié que si s’en détache le besoin.

Besoin de glorifier une réalité.

Réalité moins luxuriante que la foule le prétend.

Prétend tacitement la rumeur collegienne.

Collegienne, depuis quelques années.

Années gachées par l’expulsion précipitée.

Précipitée par la sélection impitoyable.

Impitoyable est cette prétention.

Prétention qui est teinté de mal du vice.

Le vice est un sadisme déguisé.

Déguisé est le paraître.

Le paraître se nourrit de Hoche.

Hoche est un paraître.

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L’amour.

admin | | 9:08

L’amour est un sentiment très fort.

Fort d’une belle intensité.

Intensité pouvant mener à la fougue.

La fougue mène à l’instabilité.

L’instabilité est la racine désarroi..

Le désarroi mène à la prise de risques.

La prise de risques est dangereuse.

Dangereuse et abrupte est la finalité.

Finalité de l’amour.

L’amour est une finalité.

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Le mot.

admin | | 9:04

Le mot est  l’unité du langage.

Le langage permet la communication.

La communication se fait entre les groupes humains.

Ces groupes humains partagent cette forme d’expression.

Expression qui n’est pas toujours plaisante à entendre.

Entendre une complainte mène à un trouble.

Le trouble mène à l’inquiêtude

L’inquiêtude conduit à l’affolement et à la perte de moyen.

La perte de moyen conduit à la prise de risque.

La prise de risque conduit au danger.

Le danger mène à la mort.

La mort est teinté de l’éternel.

Eternel est le mot.

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