Burning edge Spirit

xperience the spirit of words
  • rss
  • A propos
  • Liens
  • Leelou

Echappatoire

admin | 20 juin 2008 | 18:34

Chaque matin que le seigneur  fait, je soulève péniblement avec les forces qu’il me reste ma carcasse blessée. Extirpé physiquement du lit, je me dirige nonchalamment vers la cuisine, alors que mon esprit baigne dans une volupté matinale sans équivoque. Douche, chocolat, sac, que de banalités qui s’amoncellent alors que je descend les escaliers. Je manque à plusieurs reprises de glisser. Je suis mal réveillé. Oui, ne je n’étais surement pas du matin. Qu’importe, tel un templier héroique je sors mon vélo du garage, manquant de trébucher sur le sèche linge au passage. Non, encore cette satané roue qui tape contre le battement de la porte alors que je commence à rougir de colère. Je n’y arrive pas. Les choses sont bloquées ce matin. Tout va mal, rien ne veut s’agencer naturellement. Qu’importe, à défaut de pouvoir penser et être constructif, la force sera mon guide. Je pèse alors de tout mon poids sur cette roue qui ne veut passer. Soudainement, dans un couinement pneumatique inquiétant, la roue en question se rabat violemment contre moi. Un énorme bleu s’était alors crée sur mon genou. Je m’en souciais peu, car ma petit entreprise avait été fructueuse. Je sors enfin l’outil de la maison. Un dernier tour nerveux de clé dans la serrure , avant de la  remettre  dans ma poche, puis d’enfourcher mon destrier d’acier. Je ne veux pas m’attarder ce matin. Je fonce, prenant tous les risques. Je coupe les rues au plus court, prend les angles les plus audacieux. La ville s’apparente alors à un circuit de formule 1 personnel. Je traverse la place du marche et le café en trombe, manquant de liquéfier trois quinquagénaires au passage,  alors que   leur café  du matin fumote encore dans les caresses matinales du vent.  Je suis dans la ligne droite, la dernière ligne. Voitures, passants, immeubles, tout passe si vite . Tout ces éléments parfaitement emboités et coordonnés paraissaient alors si désorganisés. Ils se balançaient en tout sens dangeureusement, au rythme de mes influx musculaires. Si les circonstances avaient été autres, on pourrait dire que j’assistai à la peinture d’un tableau cubiste, et cette floraison de couleurs mélangée me donnait le tournis. Heureusement, le drapeau de la victoire est proche, j’aperçois le lycée. J’aperçois le portail. Cet infâme batiment grossier, pompeux et sévère m’attendait. J’entre alors furtivement comme une trainée d’argent dans le lycée, pressé de reposer ma monture. Alors que je suis déjà dans l’enceinte, contemplant les colonnades au loin, cette petit flamme historique s’éteint bien vite , quand j’entendis quelqu’un me ailer au loin. C’était la sentinelle du lycée hoche. Gourdin à la main, air menaçant, du haut de sa tourelle éclairée faiblement dans les lueurs rosées matinales, cet homme m’inspirait une certaine peur. Je m’en moque , je suis déjà loin , hors d’atteinte, libre.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

Vision d’extase

admin | 29 mars 2008 | 16:03

Chaque matin, je soulève avec le peu de forces qu’il me reste ma carcasse blessée. A peine réveillé, je me rend à vélo, chancelant, au lycée. J’entre furtivement à travers la portail froid et sévère qui me dévisage patiemment. La prétentieuse ‘entrée de la cité scolaire , glacée , m’attend, alors que je me hâte d’atteler ma monture d’acier. Je la pose puis marche, impatient, en direction de l’aile droite, pour m’engouffrer enfin dans un corridor inquiêtant. Je monte les escaliers bondés en cette heure précoce et m’adosse au mur, perdu dans mes pensées les plus factuelles, qui défilent et s’éparpillent en poussière d’étoile sur la voie brumeuse du long réveil matinal. Virvoltant entre les hespérides et la ceinture de Kuiper, les images dégringolent soudainement, le cadre s’évanouit peu à peu quand bien … non, cela n’est que qu’une fausse alerte, ce n’est pas elle. Je me rassied alors fortuitement , dépité, sur le siège rouillé et tremblotant du wagon de la somnolence. La populace du matin grouillait, riait, et éructait de plaisir, telle une masse bouillionante informe et sans vie qui se meut en collectifs soumis, au son de la modulation électronique sonore, au son de la cloche scolaire. Quelle était donc cette ombre timide ? Que désirait-elle ? Une inconnue probablement. Bercé par les incessants et bourdonnants allez et venues, je ne percevais plus le temps s’écouler, trop absorbé par mes intenses ablutions, quand soudain quelque chose au loin attira mon regard vide. C’était elle. Toutefois je n’en suis encore sur. Je me mouillais alors les yeux pour m’en assurer. En effet, je ne m’étais pour rien au monde trompé. Progressivement, elle gravit chaque marche de l’escalier. Durant cette longue ascension qui parut s’étendre sur des millénaires, le temps s’était figé de nouveau. L’environnement m’enveloppant n’était plus que monde brouillé et inerte. Son visage illumina ma morne matinée. Ses yeux noisette pétillant de vie papillonnant d’une sage indécence en apparurent apeurés. Sa chevelure blonde soyeuse se balançait avec grâce au rythme doux de cette interminable montée. Sa bouche mielleuse, satisfaite , adornée de lèvres rosées accueillantes et fendillées par endroits, semblait receler de milles merveilles. Son teint livide, blanchâtre, d’angelot, sa pureté incroyable contrastait singulièrement avec la vivacité du reste de son visage, lui conférant ainsi une dimension quasi mystique, éternelle. Ses yeux et paupières, soigneusement ornés de fard, formaient de véritables perles d’obsession, des phares hypnotisant. Durant cette lente procession, je ne pus m’empêcher d’admirer sa stature. Relativement grande, sa silouhette était une apparition. Elle portait non sans une certaine négligence un pull de couleur bleu marine ou vert des provences, cela ne m’importait guère. L’alliance de la simplicité désarmante du pull au jean semi-consumériste arboré avec dédain, me fit tourner la tête. Ce naturel était incroyable. Quelconque parcelle de son être resplendissait d’une beauté encore jeune et nette. Ses jambes bien proportionnées accompagnées de ses cuisses fuselées ployaient sagement tels des arcs de triomphe. Sa poitrine timide mais bien formée renforçait l’impression de naturel nonchalant qui se dégageait de l’ensemble. Le rêve se poursuivait, jusqu’au moment ou elle glissa près de moi. Quantités d’effluves se dégageaient de cet être béni, dont je m’abreuvais de chaque souffle, dégageant à leur tour de nouvelles variétés de senteurs d’une couleur et d’une profondeur miraculeuses. Une folie passagère m’envahit. Je ne faisais plus qu’un avec ces odeurs douces et sucrées qui s’étaient emparées de moi. Mon âme était énamorée de ce charmant parfum d’amour. Je ne tiens plus débout, mes forces m’abandonnent : l’ange s’assoit, et je tressaille. Apeuré, je détourne le regard, dans une satisfaction larmoyante. Savourant mon exquis désarroi, je pris alors le risque de relever la tête. La sienne, débordant de secousses , épineuses congestions matinales, s’agitait machinalement. Et à ce moment précis, elle croisa mon regard. La sensation n’êut été pire si elle prît sauvagement mon âme. Foudroyé de plaisir. Empli de folie, mon être était catalysé par son regard vague et si profond. Je ne pouvais me résoudre à quitter son regard. Elle était si châtoyante, si sublime, que quelconque mutineries qu’elle eut ajouté au tableau n’eut fait que renforcer l’attraction dont j’étais le jouet. La Nature pouvait se fendre de l’œuvre magistrale et admirable qu’elle avait porté en son sein. Au terme d’une longue introspection, après avoir esquissé une œillade facétieuse, elle détourna le regard, et je me replongeai complaisamment dans les affres de l’envie. Cela en était fini de ma personne. Toute sensation, toute communion avait disparu. J’avais été la simple victime de l’infarctus du bonheur. Ma matinée n’était ainsi plus qu’illusion nimbée d’une magnificence parfaite et grandiose. Ma professeur arriva et nous entrâmes silencieusement, alléchées bêtes que nous sommes, par les douces volutes que l’ange laissait trainer derrière lui. Je m’assis, et cette action si triviale en soi me fit étrangement l’effet d’un choc brutal. Transpercé à brûle pourpoint par ce choc, tout s’effondra. Mondes mirifiques, planètes verdoyantes enchantées, pâles anges électrisants des apaisantes contrées et rauques démons rois des enfers, toute cette symbiose palpable d’énergie de saveurs et de senteur s’était comme faufilée hors de mes sens. Cela ne pouvait pourtant pas être. Le crissement caractéristique de la craie se désagrégant contre le tableau me confirma amèrement tout espoir vain de félicité prochaine. Ce fut alors au terme d’un trait d’esprit qui passa comme un éclair que je réalisai l’absurde de la mise en scène de cette apparition immanente. En cette belle matinée de juin, innondé par quelques rais poussiéreux filtrant à travers les antiques fenêtres de la salle , l’ironique de ma situation m’apparut brusquement : je m’étais assoupi.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

Preface lycéenne

bonel | 24 mars 2008 | 13:52

a “plume assassine” observe attentivement le monde qui l’entoure. Hélas, cette plume est dotée d’une certaine réflexion et ne peut s’empêcher de donner son avis, sa propre vision de la société, de son temps, des mœurs. Elle n’hésite pas à assassiner, à faire part de ses états d’âme. L’encre est si précieuse… Usons-en et abusons-en, qu’elle soit réelle ou virtuelle, comme sur cette présente page. Certes, il est pitoyable de juger les gens. Pourtant, chacun de nous le fait, que cela soit sciemment ou inconsciemment.

Sous cette “plume assassine”, j’affirme avec fierté : “scribo, ergo sum”. Cette petite phrase est très semblable à la citation très connue de Descartes : “cogito, ergo sum”. Mais, pour ma part, j’ignore si je peux le dire également, car peut-être suis-je simplement incapable de réfléchir.

Qui suis-je ? Un lycéen comme les autres. Un lycéen, qui, comme tous les lycéens, est réduit à un numéro de matricule, autrement dit de candidat au baccalauréat et qui a déjà été réduit à un numéro lors du Brevet du Collèges, diplôme très utile pour décorer le mur des commodités. Ah, mon beau collège, dans un cadre verdoyant, bucolique, où s’amassent les bouteilles de mélanges soda - alcool, les sachets de drogue consommés par un nombre non négligeable d’élèves, et enfin les carnets de liaison déchiquetés à la fin de l’année scolaire ! Pourtant, c’est un collège comme les autres. Puis… Le lycée, dans cette si belle ville, connue pour le château du Roi Soleil… Aussi, les murs de pierres sédimentaires de notre merveilleux Lycée H****, ô grand lycée, avec ses sous-sols crasseux, ses combles dégoûtantes, où traînent des bouteilles de bière, où le plafond s’est effondré… Le Lycée H****, lycée aux résultats “plus que bons” au baccalauréat général, où Tonton B****** peut se reposer tranquillement, en toute liberté, après une longue carrière, notamment au Lycée L******, à l’étranger me semble-t-il, très loin de V*********…

Un lycée, certes. Mais un lycée… dans un monde des plus merveilleux. Un monde où l’hypocrisie compte plus que tout. Un monde où tout est censé si bien fonctionner… Un monde où tout un chacun est censé “se rapprocher de son prochain”, où il y a de l’entraide… Il y a des exemples, mais il y a également de nombreux contre-exemples. J’aime ce monde où beaucoup de personnes pensent uniquement à leur postérieur. Pourtant, nous y évoluons en permanence. Je ne peux dire qu’une chose : c’est un monde merveilleux, une société exemplaire.

Revenons à notre lycée. Une très belle année de * vient de se terminer, avec les Travaux P********* E*******, très encadrés en effet, et avec les professeurs… Nous ne sommes que des élèves et nous ne pouvons nous empêcher de dire certaines bêtises sur l’équipe éducative. Pour ma part, j’en dis beaucoup. Peut-être trop. Tant pis : je l’écris et je l’assume. Quelquefois, les bêtises en question ne sont pas que des délires de lycéens abrutis : c’est le cas pour certains d’entre vous, Mesdames et Messieurs les professeurs. Peut-être lirez-vous ces quelques pages. J’espère que, malgré les * et la présence d’initiales (pour préserver un anonymat… très peu fiable), les personnes concernées se reconnaîtront. Le fait d’avoir écrit et soutenu une thèse (avec félicitations du jury à l’unanimité) n’est pas nécessaire pour comprendre cela.

Le Lycée H****, même s’il a un très bon niveau, est un lieu où il y a beaucoup de prétention. Notre bon Tonton B****** est un parfait exemple. La prétention, c’est quelque chose, mais l’efficacité… C’est autre chose ! Je n’ai pas envie de creuser pour trouver ne serait-ce qu’une preuve de l’efficacité (et aussi l’utilité) de notre sacré Tonton. Enfin… j’exagère en disant cela, car Tonton B******* a fait de très bonnes choses, d’un côté, comme chaque p******** qui se respecte, nous tenons d’ailleurs à le remercier, ainsi que de mauvaises choses, assurément.

Présentons maintenant ce que vous vous apprêtez à lire. Il est sous forme de blog et tout se mélangera. Tout sera aussi désordonné que mes copies de composition et les cours de Mademoiselle (ou Madame, c’est “entre les deux”, selon elle) A. K****, qui a eu l’honneur de passer un an au Lycée H****. Vous trouverez des textes et des dessins qui seront peu sérieux pour la plupart : comme je l’ai affirmé précédemment, ce sont des délires. Des inepties. Les professeurs pourront peut-être s’arracher les cheveux (même si cela peut être difficile pour certains…). Rions un peu. Les professeurs savent aussi rire de nous.

La partie concernant le “front guerrier” évoque notre merveilleuse année de *, première année au Lycée H****. J’évoquerai également le collège que j’ai fréquenté durant quatre ans (pas plus, fort heureusement), les bons souvenirs (surtout durant la dernière année !) de notre merveilleux collège au milieu des champs de blé, dans une section qui lui sera consacrée.

Je vous présenterai aussi le Lycée H****, dans sa globalité. Je vous présenterai Tonton B******. Je vous présenterai “LE lycée d’excellence”. Que c’est pompeux ! Quelle prétention… C’est tout de même extraordinaire. Mais je ne me plains pas, je suis heureux d’y être. Je tenterai, surtout, de montrer que le Lycée H**** est un lycée… comme les autres ?

D’autres parties contiendront des choses diverses, comme des petites chroniques de voisinage (non, cela n’a strictement aucun rapport avec le commérage), des panégyriques, quelques “petites” critiques. Qui suis-je donc pour oser faire cela ? C’est si minable de ma part… Mais je le fais tout de même. Il y aura aussi des inepties en tous genres, ainsi que des citations sympathiques, des réflexions inutiles…

Finalement, ce blog est un pêle-mêle de choses diverses. Il y a beaucoup de désordre.

Pour clore cette petite préface, je tiens à signaler que le langage que j’emploierai ne sera pas soutenu. Ne soyez pas surpris(e) si vous lisez quelques tournures grammaticalement incorrectes (cela ne plaira pas à Madame D. M*****, j’en suis sûr) et quelques expressions familières. Mon style diffèrera totalement de celui de Spiritus Sophi. Par ailleurs, j’ignore comment vous serez parvenu(e) à lire cette page. Quoiqu’il en soit, bon courage (il vous en faudra pour supporter des textes peut-être longs mais très peu riches), et, éventuellement, “bonne lecture”… Peut-être…

Toute non-ressemblance, voire non-correspondance, avec des personnes ou des faits réels est purement fortuite.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

La salle C129

bonel | | 13:51

Cette salle est particulièrement sympathique. Précisons tout d’abord qu’elle a des dimensions réduites ; les écrans en panne s’amassent au fond, juste en-dessous de la fenêtre. Il y a trois ordinateurs ACER, dont un avec écran plat (ACER également). On trouve aussi un petit ordinateur portable DELL, muni d’un antivol (enroulé autour de la table et passant par un trou dans celle-ci). Au premier abord, le budget paraît raisonnable. Précisons qu’un ordinateur désossé trône, au fond. On ignore d’ailleurs où sont les plaques métalliques permettant de le refermer. Deux autres ordinateurs démontés se trouvent sur la première table, à l’entrée, à côté d’un onduleur inutile (puisqu’aucun écran n’y est relié). À côté de lui, un petit tas de vis attend.

En face des ordinateurs, à l’entrée, se trouve une armoire. Dans celui-ci, on peut aisément voir qu’il y a un certain ordre… ou désordre. “Oh, tiens… Un câble USB… relié à une multiprise !” Il y a une petite boîte à bonbons avec divers composants à l’intérieur, y compris des barettes de RAM 64 Mo… On trouve également des CD et des DVD, tous plus ou moins…inutiles. Ils sont entassés les uns sur les autres, sans ordre apparent. De FreeBSD à Star Wars, il y a de tout. Seule chose rassurante, il n’y a aucun contenu qualifié d’explicite. Une imprimante LASER désossée trône, dans un coin, tout en bas. Qu’elle a souffert ! Elle a été la victime de rites satanistes… Elle est littéralement coupée en deux… À côté, des journaux sont entreposés. Quelques livres d’informatique sont “rangés” à côté des CD.

À droite de l’armoire, il y a un tableau blanc… plus très blanc. Une énorme tache noire d’origine inconnue se situe à gauche. Une substance étrange et collante s’est peut-être déposée ici. Le support des marqueurs a disparu. La brosse n’efface plus rien. Il y a deux marqueurs : un rouge, un bleu. Lorsque le rouge se cache, le bleu se montre. Lorsque le bleu se montre, le rouge se cache. Au-dessus du tableau, des fils pendent. Pour électrocuter quelqu’un, il n’y a rien de plus simple : il suffit de toucher aux contacts (qui sont relativement bas) et d’appuyer sur l’interrupteur à l’entrée de la salle. Bien sûr, il faut qu’il y ait deux personnes pour réaliser cette expérience scientifique fort édifiante, à savoir un cobaye et un bourreau. Il est inutile de préciser que le fait de ne toucher qu’aux fils de terre (les fils jaunes et verts) ne sert strictement à rien et n’est absolument pas amusant.

L’ensemble de hauts-parleurs 2.1 ALTEC LANSING est détruit. Les satellites gisent au sol. Le caisson de basses est recouvert de poussières. Des câbles sont arrachés. Mais qui donc pratique des rites vaudous, au sein même du club ? Les autres hauts-parleurs sont dans un état un peu moins lamentable : au moins, ils fonctionnent. Pourtant, les grilles sont arrachées.

Enfin, il faut savoir que cette salle, quoique fort sympathique, n’est pas chauffée. De plus, hélas, elle n’a jamais vu de personnes de ménage (pardon, techniciens de surfaces, c’est plus savant et, surtout, politiquement correct). Elle ne sait pas ce que signifie l’expression “salle propre”. Elle est véritablement d’une saleté insondable. Regardez la merveilleuse tache marron, résultant d’un explosion étrange (un liquide marron ?), au-dessus de la porte, à gauche. Nous ne sommes pas dans une salle de classe, mais est-ce une raison pour nous laisser programmer dans la saleté, la poussière et le froid ? “C’est le club informatique, c’est VOTRE salle, alors vous devez la nettoyer vous-mêmes !” Mais comment faire ? Nous n’avons aucun balai en notre possession, nous n’avons également aucun aspirateur… À notre disposition, nous n’avons qu’un malheureux balai à vitres qui ne nous permet même pas d’effacer les traces immondes sur les carreaux ! De plus, il serait presque ridicule de demander un aspirateur du local voisin (oui, juste à droite de la C129 !)… Nous n’aimons pas mendier… “À votre bon cœur, ma p’tite dame !”

Ah, la C129, avec ses murs dégoûtants, la peinture qui s’écaille, les tables collantes, les écrans poussiéreux, les gros moutons de poussière… En bref, si nous vous demandions de vider, de temps en temps, la poubelle plus que pleine, de réparer le radiateur (camouflé derrière l’armoire), de “rendre la salle un peu moins sale” et de supprimer les fils au-dessus du tableau (mais quelle sécurité, dites-moi…!), même si, normalement, nous devons nous taire et ne pouvons pas nous plaindre, serait-ce vraiment TROP VOUS DEMANDER ?

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

A quoi pensent les lycéens

bonel | | 13:51

Petit exercice d’évacuation. Nous sortons tout juste de la CXXX et nous avons nos sacs à dos de plus de 8 kg sur nos épaules (effectivement, il y a un sacré nombre d’heures de cours aujourd’hui, dont, bien sûr, de la SVT) et l’alarme à incendie se déclenche. Tous les élèves se dirigent vers la porte D et un sacré attroupement se forme dans les couloirs. Chaque élève se promène avec son sac et cela ne facilite pas la pseudo - évacuation. Monsieur S. S********* intervient et dirige un (très) petit nombre d’élèves vers le bâtiment des CPGE. Tout le monde se rend à la cour des sports. Hélas, le panneau d’une classe n’existe pas. Les élèves en question, ô malheureux soient-ils, doivent sûrement savoir qu’ils ne sont que du vent.

Monsieur J.-P. C****** fait rapidement l’appel puis, après environ vingt minutes (qui ont suivi le déclenchement de l’alarme), nous commençons à rentrer. D’ailleurs, l’alarme avait provoqué une agitation et une excitation très marquées… Tout en nous dirigeant vers le couvent, nous pouvons, à notre gauche, apercevoir Tonton B******, qui observe la foule, les masses, oh, pardon, que dis-je, les élèves, les bienheureux étudiants, avec son regard bienveillant et protecteur, depuis le bâtiment préfabriqué accueillant l’administration. Sur son piédestal métallique, il observe, il toise, il contemple les H*******es, les H******s. L’Élite.

Finalement, l’évacuation aura pris environ sept minutes (selon les “autorités”, mais j’ignore s’il y a là de la précision). Toutefois, même en sept minutes, nous avons, bien sûr, le temps de respirer des gaz toxiques, comme le monoxyde de carbone par exemple. Nous pouvons aussi faire une expérience similaire à celle de Jeanne d’Arc. Comme cela est dommage et malheureux ! Perdre une H*******e ou un H******, c’est si pathétique… Mais, après tout… Cela est quelque peu logique. Si tout le monde “se rue” littéralement vers la seule et même porte (la D, en l’occurrence), puisque l’aile Ouest est paralysée en raison des travaux, l’évacuation est quelque peu ardue…

Assurément, si des élèves étaient amenés à brûler, un beau jour, dans le lycée qu’ils aiment et affectionnent tant, les conséquences seraient, généralement, désastreuses (sauf pour les pompes funèbres). En effet, ce serait d’abord une véritable catastrophe financière, notamment pour Madame M.-J. L******, notre émérite “gestionnaire en chef”. Ce serait également fâcheux pour les assurances. Ce serait aussi malheureux pour les parents “malchanceux”. Mais que représentent 2400 élèves parmi les 6,5 milliards d’humains sur notre globe ? Pas grand chose, voire (presque) rien. Les H*******es et les H******s ne sont donc… rien. Cela, nous l’avons su depuis toujours.

Phoenicis Penna

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

Epreuves orales de français

bonel | | 13:49

Un beau matin, un camarade (du Lycée H****) a passé son épreuve orale de français au Lycée E***** de B******* à M*******-L*-B********* et il s’est avéré que les éléments proposés par notre professeur de français n’ont pas plu au professeur examinateur. Il y a eu, paraît-il, une très mauvaise interprétation, particulièrement de la “casuistique”. Étrange. Il a été interrogé sur L’Ingénu de Voltaire. Il a eu l’occasion de me communiquer quelques questions qui lui ont été posées. Je n’en ai que quatre. En ce qui concerne la difficulté des questions, je vous laisse juger par vous-même. (La première question est simple, quoiqu’un peu “bête et méchante”. Mais, dans le vif de l’action, il faut y penser.)

1) Quel adjectif désigne le fait d’être emprisonné à la Bastille sans preuves ?

2) Quelle est la date exacte de parution de l’Augustinus de Jansen ?

3) Quelles sont les maximes latines des jansénistes et des jésuites ?

4) À quelle phrase du Prince de Machiavel pouvons-nous nous référer lorsque nous évoquons le comportement du père Tout-à-tous ?

Assurément, n’importe qui peut répondre.

À titre de comparaison, voici une question que l’on a posée à un élève au Lycée D***** d’U****** à M******* (venant du Lycée H**** aussi) :

Comment définiriez-vous la poésie ?

Que dire ? Je ne sais… Cela se passe de commentaires.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

Le symposium

bonel | | 13:48

Hier, nous avons eu l’occasion de rapporter nos livres de français qui nous ont été ô combien utiles et précieux pour nos épreuves anticipées. À notre grande surprise, nous n’avons pu voir que deux têtes connues, à savoir un surveillant qui écoutait de la musique entraînante de nos jours dans la C142, la salle célèbre aux champignons, et le gardien qui, malheureusement, voit défiler chaque jour plus de 2000 personnes dont 100 seulement disent “bonjour”, “bonne journée”, “au revoir” ou même “merci pour la grille”.

Nous avons été étonnés, puisque les disques tant attendus du “symposium chercheurs et ingénieurs ; avenir et carrières scientifiques” nous ont enfin été remis, après trois mois d’attente. Sur la pochette cartonnée, nous pouvons lire aisément les trois lettres de la firme I**, très connue pour ses solutions de “business” et ses serveurs performants. La photographie présente sur la pochette montre des élèves captivés par la conférence, nous pouvons voir des sourires sur certains visages : effectivement, tout un chacun a été ô combien satisfait d’en apprendre tant sur le merveilleux avenir offert par les études scientifiques, qu’il soit dans une entreprise ou dans un cercueil.

Pour commencer, Madame J. D**** nous a remerciés d’être “venus si nombreux”. Tonton B******, en effet, avait “l’honneur de [nous] inviter au symposium”, second de ce genre, et, assurément, personne n’avait été obligé d’y aller, même si une liste où chaque élève devait y apposer sa propre signature, de sa main délicate, circulait dans la belle salle, grand amphithéâtre si spacieux, si impressionnant, si merveilleux. Que d’artifices ! Madame J. D**** a ensuite fait part de l’existence d’issues de secours par souci de sécurité ; en effet, il aurait été très malheureux de perdre des futurs ingénieurs d’I** ! Enfin, elle nous a évoqué la fameuse petite pause, vers 10 heures, et cela a été accueilli par de vifs applaudissements. Elle a su évoquer directement l’essentiel. Tonton B****** a pris le relais en insistant bien sur le fait que le Lycée H**** était un “lycée reconnu comme un lycée d’excellence”, et que, d’ailleurs, les élèves étaient ambitieux. Peut-être est-ce simplement parce que lesdits élèves ont été choisis parmi les meilleurs élèves de collège… En tout cas, “l’éducation la plus ambitieuse qui soit” nous a été réservée, et nous, qui n’avons “pas l’habitude des grands amphithéâtres”, étions très heureux de “[nous] rendre compte de [notre] situation [privilégiée, bien sûr]”, et, assurément, nous allions “vivre une expérience dont [nous nous souviendrions] longtemps”. Tonton a aussi précisé qu’il y avait un souci d’ouverture et que pour chaque lycée, et par exemple le Lycée H**** (au hasard !), l’objectif est de donner “l’éducation la plus précise”.

Après le petit discours de notre Tonton, Monsieur T***** (pas l’acteur !) est intervenu et nous a affirmé que, “mafoi, [il n’était] pas si mal placé” et qu’il avait eu l’occasion de faire des études assez poussées et une carrière plutôt sympathique, durant laquelle, par exemple, il a eu l’occasion de créer des “ordinateurs puissants”.

Madame C. H******, premier professeur féminin à l’X, a eu l’occasion de nous présenter la part des filles dans les études scientifiques, en s’appuyant sur les documents en couleurs qui nous ont été remis au début de la séance : ces documents nous présentaient de nombreuses statistiques sur cette fameuse place des personnes du sexe féminin dans les sciences, que cela concerne les études ou les professions. Normalement, Madame T****, l’un des professeurs de mathématiques les plus appréciés du lycée, devait intervenir mais elle n’a pas pu, fort heureusement, participer à ce mouvement féministe auquel les élèves étaient quelque peu moins réceptifs au sein de ce symposium. Mais certains élèves ont pu voir le diaporama qui lui était réservé, même si cela n’a duré qu’une moitié de seconde.

Madame N. B*******, professeur au Lycée H****, a présenté les classes préparatoires et trois élèves, du sexe féminin s’il vous plaît, ont fait part de leurs témoignages précieux.

Madame C. C**** a présenté un exposé très précis sur la recherche, en prenant un exemple concret. Elle a su rendre son exposé très intéressant et j’ai été, personnellement, captivé par son intervention.

Ensuite, Mademoiselle (ou Madame ?) A. T********* nous a dit qu’elle avait eu l’occasion de faire Polytechnique et les Mines ; nous avons juste retenu ceci : “Ah ah, l’X, c’était trop facile, alors j’ai décidé de faire Mines, mais Mines, c’était encore plus facile !”. En conclusion, de nos jours, elle a un métier qu’elle apprécie, elle voyage beaucoup. Mais elle n’a pas encore d’enfant. Nous nous en doutions. Sinon, sa situation aurait été toute autre.

Puis Madame S. B*****-R*** nous a évoqué les matières plastiques utilisées pour les disques. Elle a su faire sentir aux petits pirates que nous sommes que c’est très mal de télécharger de la musique.

La petite équipe d’I** est ensuite intervenue. Nous avons aussi eu droit à un merveilleux et fabuleux duplex avec un ingénieur I** qui était, normalement, à l’étranger, ou peut-être simplement dans un bureau au-dessus, nous l’ignorons.

Le dernier intervenant, Monsieur J. D********, ancien élève du Lycée H****, nous a apporté un témoignage qu’il a terminé avec l’évocation de la naissance de son sixième petit-enfant qui “[venait] de naître”, ce qui a été accompagné par une salve d’applaudissements. Les élèves ont été pris par les sentiments, que c’est émouvant.

Enfin, après une seconde intervention de Tonton B******, Monsieur D. C********, personne très haut placée car c’est effectivement le président d’I** France me semble-t-il, a pu clore ce merveilleux symposium en nous faisant une petite leçon de morale.

Étrangement, la vidéo présente sur le disque a été tronquée, elle ne dure que trois heures environ, alors que le symposium a duré presque quatre heures : d’une part, quelques questions ont été supprimées, et, d’autre part, quelques portions ont été supprimées, nous ignorons pourquoi.

Toujours est-il que cette réunion a été un pur “moment de plaisir”, où tout un chacun pouvait aisément griffoner sur un papier des dessins divers pour passer le temps. Nous avons pu découvrir les nombreux points positifs des études et des carrières scientifiques. Des points négatifs ? Assurément, il n’y en a pas. Le coût ? Ce n’est pas la peine de l’évoquer, à H****, on ne doit pas parler de cela, c’est très incorrect. L’angoisse provoquée par les classes préparatoires ? Elle n’a jamais existé ! Lorsque les pompiers venaient pour “éliminer” les corps des élèves qui s’étaient, hélas, suicidés, disons-le sans “tourner autour du pot”, ce n’étaient que des exercices, bien sûr, les gravillons n’avaient en aucun cas ouvert les boîtes crâniennes des malheureux qui ne faisaient que des cascades pour s’amuser.

Un reportage a d’ailleurs été tourné dans notre bel établissement et nous pouvons trouver, sur un site concernant notre cher lycée :

“Stress à l’école…”

Vendredi 21 novembre 1997 à 20h35 sur Canal+

Tristan (10 ans), Aude (14 ans), Nicolas (15 ans), Julie (15 ans) et Jérôme (17 ans) : cinq élèves en quête de diplôme, scolarisés de la sixième à la terminale au lycée H**** de V*********, l’un des 26 établissements modèles de l’enseignement public français. Une chance, donc, pour eux et leurs familles. Un cauchemar, surtout, à regarder le quotidien de ces élèves que M**** R**** et M***** B******** ont filmés pendant une année scolaire. C’est pas la Légion étrangère, mais c’est tout comme, dans une logique d’excellence. Rester dans ce lycée qui aligne 97% de réussite au bac tient en effet du parcours du combattant. Un défi que nous raconte avec pudeur et efficacité ce documentaire. Sans prendre parti, il donne des éléments de compréhension en plongeant dans un monde cruel où, au nom de la réussite programmée (Polytechnique ou rien…), les enfants sont soumis à une pression considérable. A voir leurs regards, l’attitude des parents exigeants et inquiets, on souffre avec eux à cause d’un mauvais contrôle en maths, d’un livret médiocre, d’une menace de redoublement. Jamais de répit, si peu de joie si ce n’est celle d’avoir une bonne note. Les uns craquent, les autres s’accrochent, inscrivent les courbes de résultats sur des ordinateurs pour mieux se corriger, avouent que leur objectif est d’être premiers. Et la vie dans tout ça ? Cette chronique sans fard de cinq jeunesses françaises donne envie de dire, à l’instar des bébés phoques : mais laissez-les vivre !

Télérama n° 2496 du 12 novembre 1997

Avec la montée du chômage, l’avenir des enfants est la préoccupation majeure de tous les parents. Pour eux, l’obtention de diplômes de grandes écoles représente un sésame pour accéder à un poste dans une grande entreprise ou une administration. Aussi mettent-ils tout en oeuvre pour donner un maximum de chances à leurs enfants. Mais il leur faudra travailler dur. La course à la réussite entraîne un stress permanent pour les enfants autant que pour les parents. M**** R**** et M***** B******** ont suivi, pendant une année scolaire, cinq élèves (Tristan, 11 ans, en 6°; Julie, 15 ans, et Aude, 14 ans, en 3°; Nicolas, 15 ans, en 2°; et Jérôme, 17 ans, en Tale) du lycée H**** de V*********. C’est un des vingt-six grands lycées de l’enseignement public, un modèle pour l’ensemble du système scolaire français, qui compte 97% de réussite au bac. La sélection, rigoureuse et implacable, s’effectue sans relâche tout au long du secondaire. Le succès est à ce prix.

Télé 7 Jours n°1955

“Réponse” du Lycée H**** à ce reportage dans la brochure destinée aux parents d’élèves d’Avril 1998 :

Ce film diffusé sur Canal+ le 21 novembre 1997 avait pour titre initial “Les voix de la réussite”. Souvent émouvantes, les images de Maria Roche sont révélatrices de la pression que subissent les enfants autant que du stress enduré par leurs parents. Le manque d’équilibre et donc de représentativité de ce film est néanmoins fort regrettable, car “on peut être excellent sans stress et l’on peut être à H**** sans être excellent” !

Quelques commentaires recueillis auprès de quelques intéressés :

“Certaines vraies questions ont été posées sur les difficultés des adolescents sur les relations parents - enfants ainsi que sur les rapports élèves - professeurs. Ces derniers se devant d’être exigeants pour tous.” Parent 4ème-2de

“C’est vrai que l’on sent un vrai stress chez ces élèves. Mais ne pensez-vous pas que le stress est plus grand quand on sort de l’école sans bagage et sans niveau scolaire ?” Parents 1ère

“Ce film ne colle pas à la réalité et d’ailleurs nous avons écrit à Canal+ pour exprimer notre surprise de ne pas du tout nous reconnaître dans ce documentaire. Dommage que la France n’ait vu que ça de notre lycée.” Elèves de plusieurs classes

“Le film m’a beaucoup plu. Les élèves semblent sérieux et bien encadrés. Le rôle humain du CPE m’a frappé. Les élèves ne sont pas livrés à eux-mêmes. Ils comprennent vite qu’il faut des résultats. Le professeur de biologie est un homme remarquable et donne presque envie de retourner en cours.” Parents de Mantes la Jolie

“C’est dommage de n’avoir montré que des parents un peu trop caricaturaux. C’est une véritable anti - pub pour le lycée. Il y a un désaccord profond entre le titre et le traitement du sujet : 6 élèves ne sont pas représentatifs de 2300.” Parents de plusieurs classes

“Le film montre un objectif en permanence axé sur les notes de maths, sans tenir compte des autres aspects (épanouissement de l’élève). Les échos autour de moi ne sont pas très positifs.” Parent 3ème-Tle

“H****, c’est quand même quelque chose. C’est vrai que ce n’était pas toujours facile. Mais croyez-moi, ce qu’il en reste pour la vie n’est pas négatif.” Un ancien de H****

“Jamais je ne mettrai mes enfants dans un lycée comme celui-là.” Un commerçant versaillais

“Il ne faut pas oublier que le collège H**** est sectorisé donc ayant les mêmes problèmes que les autres.” Parent 5ème

“En y arrivant en 2de, H**** a été pour moi synonyme de liberté.” Elève de Tle

“J’ai mis mes enfants à H**** en connaissance de cause. Être dans un milieu peu porteur est plus stressant que de les aider à réussir. Pourquoi ne montrer que le côté négatif, surtout en caricaturant ?” Parent 4ème-2de-Tle

Je vous laisse simplement juger par vous-même et vous faire votre propre idée du lycée… Ce reportage a-t-il donc présenté le Lycée H**** de manière irréaliste ? Ou a-t-il, au contraire, mis le doigt sur “ce qui faisait mal” ?

Quoiqu’il en soit, le symposium de quatre heures aura été, décidément, une sacrée séance de propagande pure ; presqu’aucun point négatif n’a été abordé ; de toute façon, il ne s’agissait pas de parler de cela là-bas. Et puis, si l’on me dit que les intervenants ont été payés, cela ne m’étonnera pas. Par ailleurs, les disques qui ont été préparés par les soins d’I** et G****** C***********, me semble-t-il, n’ont pas été gratuits : c’est là que l’on est amené à se poser des questions sur le budget du lycée, qui ne semble pas se porter si mal que cela, et, pourtant, les élèves doivent encore acheter de leur propre chef des raquettes de badminton.

Phoenicis Penna

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

De l’exploitation des travailleurs

bonel | | 13:47

Un peu d’humour grotesque.

H*******es, H******s,

On vous spolie ! On vous exploite ! Vous qui travaillez sans relâche, de huit heures à dix-sept voire dix-huit heures, vous qui prenez les transports pour vous rendre à votre lieu de travail qui ne respecte qu’à moitié les normes de sécurité, avec ses plafonds fissurés, les estrades qui vous font chuter lorsque vous vous rendez compte qu’il n’y a pas d’estrade à gauche mais seulement au milieu et à droite, vous qui devez supporter les devoirs incessants, les connaissances plus que lourdes et les notions trop nombreuses, vous qui endurez les coups que l’on vous assène avec “dérivation”, “asymptotes”, “Euler”, “Newton”, “2,4-dinitrophénylhydrazine”, “nitrate d’argent ammoniacal”, “enzymes”, “glycogénogénèse”, “feldspaths pliagioclases et feldspaths potassiques orthoses”, “rhéostat glycémique”, “évaluation sommative”, ne restez pas dans cette situation désastreuse, injuste ! Vous, stakhanovistes condamnés à apprendre vos valeurs remarquables de trigonométrie par cœur, agissez !

Sous prétexte que vous ne travaillez que pour vous et votre avenir, ne vous laissez pas influencer par des propos infondés, hypocrites et mensongers ! Sachez juste que vous travaillez surtout pour contribuer à la prétention du lycée, et que, grâce à vous, les résultats permettront à l’équipe éducative d’affirmer que votre lycée est LE Lycée d’Excellence ! Oui, vous êtes la monnaie qui permet d’obtenir 99% de réussite au baccalauréat général !

Agissez, vous qui devez endurer les sarcasmes des enseignants lorsque vous croyez savoir conjuguer le verbe “croître” mieux que votre professeur alors que ce dernier a tendance à le confondre avec le verbe “croire” ! Agissez, malheureux élèves écrasés par le poids de la connaissance et par les livres, surtout celui des Sciences du Vice et de la Turpitude ! Faites entendre votre voix, victimes du système éducatif élitiste h****** !

Refusez cette exploitation ignoble, ne travaillez que pour vous et non pour alimenter la prétention de vos supérieurs !

H*******es, H******s, faites entendre votre voix, choisissez la voie de la liberté, la voie de votre liberté de travailler pour votre propre avenir et non pour la “fierté” à outrance de l’administration de votre lycée !

…Votez DNPH (Disciples Non Prétentieux H******s) ! Oui pour un monde où les prétentieux seront enfin noyés dans un bain d’indicateur DNPH (2,4-dinitrophénylhydrazine) ! Réagissez !

H******s Insurgés et Énervés (H-I-É)

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

C’est l’été

bonel | | 13:46

Oui. C’est l’été.

Ma joie est aussi débordante que les gorges de ces merveilleuses créatures peuplant le Lycée H****. Hélas, les notes sont bien souvent inversement proportionnelles au nombre de personnes qui se découvrent. Découvrons les joies de l’amour faux, où l’on n’aime que parce que l’on peut se bécquotter, en toute impunité. Les sentiments ? Peut-être est-ce autre chose. En tout cas, qu’il est réjouissant de se donner en spectacle, entre l’Homme, viril et rachitique à la fois, et la Femme, la fleur, délicate et rachitique aussi.

Assurément, il faut prendre soin de son corps, prêter une attention toute particulière à sa “ligne”. Rester aussi fine est une préoccupation très marquée et, au Lycée H****, ce principe est appliqué de manière exemplaire. Bien sûr, notre organisme de restauration contribue à ce régime fastidieux que les H*******es s’infligent et supportent. Concernant le sexe opposé, il faut rester dans des proportions raisonnables, tout en développant une musculature qui se veut la plus visible et la plus frappante. Effectivement, il faut faire de l’effet chez ces dames. Pour certains, il suffit de dire un simple “Je t’aime” et ces dames sont si charmées et flattées qu’elles pensent découvrir les joies des sentiments, de l’amour, de la passion amoureuse. Comment ne pas être émoustillée ? Pour d’autres, la déclaration est plus subtile, probablement plus vertueuse. Que choisir, entre des langues qui se lient à peine deux heures après ladite déclaration, ou une liaison passionnelle marquée qui sera ensuite, sûrement, suivie par une union plus “corporelle” ?

C’est aussi la saison, généralement, des premières expériences, qu’elles soient fructueuses ou un parfait échec, à tous âges, parfois même relativement tôt. Quelques dames affirment fièrement qu’elles ont fait leur première expérience (matérielle, cette fois) à 14 ans, ou souvent même à 12 ans. Aux regards du sérieux de tout un chacun lors de cette période qu’est la puberté, nous comprenons pourquoi la majorité est à 18 ans… Quoique… Même à cet âge, la maturité n’est pas forcément au rendez-vous. Et pour cause, nous sortons tout juste du berceau. Quelquefois, cette inconscience, hélas, aboutit à quelque chose de bien concret : l’arrivée d’un nouvel être… Il y a un exemple dans ma famille. 16 ans. Un gamète mâle. Un gamète femelle. Un enfant. Le père ? Derrière les barreaux métalliques. L’enfant est arrivé, mais le Brevet des Collèges, quant à lui, n’est pas arrivé. Même lui.

Aussi existent des liaisons quelques peu inhabituelles. Imaginons une personne du sexe masculin de 23 ans et une autre, du sexe féminin, de 15 ans. Peut-être est-ce une expérience édifiante. Je ne sais. Peut-être n’aurai-je jamais l’audace, ou le courage insolent, d’oser faire cette expérience. Dans une moindre mesure, à titre d’exemple, encore une fois, une personne de 18 ans peut très bien “harponner” une autre de 15 ans… Pourquoi ? N’est-ce pas une chasse à la proie, une chasse à la femelle ? Oh, pardonnez-moi, ce terme est trop abrupt. Quoiqu’un peu vrai dans certains cas. Certains ne recherchent-ils pas simplement de l’amusement corporel ? Un soulagement qui se traduit par des convulsions diverses si agréables ? Oh, pardon, nous divergeons. L’amour purement matériel, cela n’existe pas. Foutaises. Sacrilège.

Certaines personnes considèrent que la saison des amours doit absolument voir la venue d’une autre personne dite “aimée”. Ceci est perçu comme une nécessité, probablement pour avoir la possibilité de se montrer avec la personne qui se veut la plus charmante qui soit, mais peut-être pas forcément la plus vertueuse. C’est du simple paraître, c’est, en d’autres termes : “Je fais comme les autres”. Au sein d’un groupe, pour l’intégration, quoi de mieux que de prétendre avoir une “amie” ?

En bref, c’est l’été. Saison de trois mois. Amours éphémères. Unions plus que superficielles, parfois. Ce sont “les jeux de l’amour”, “et du hasard ?” Peut-être comprendrons-nous, adolescents encore immatures et inconscients, que l’ “on ne badine pas avec l’amour”. Mais cela, c’est une toute autre histoire. En attendant, faisons des expériences, restons encore amoureux mais point amants, mais tâchons tout de même de trouver notre véritable amour, avec des sentiments véritables, non régis par le paraître. Oui, en attendant : carpe diem. Vivons l’instant présent. La vie est une fête. Vraiment ?

Bonnes vacances à tous. Bon amusement. Bonnes réjouissances.

Oui. C’est l’été.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

Les personnalités du monde étudiant

admin | | 13:44

Cet article est écrit en collaboration avec les deux auteurs.

Les lycéens ont pour rôle premier de travailler du mieux qu’ils peuvent dans leur établissement. Cependant, cela est de la théorie, et la théorie peut s’avérer loin de la pratique car travailler peut se faire de bien des manières. Pourquoi me demanderez vous ? Cela est fort simple, car les êtes sont différents, la diversité humaine existe, même au sein d’un lycée ou l’on est formaté. Ce qui va suivre tente d’être le plus exhaustif possible : c’est une liste très longue, un récapitulatif des types caractéristiques d’élèves, avec leurs nuances. L’observation se base en premier lieu sur des clichés classiques avant de s’affiner et de se nuancer pour espérer couvrir une portion représentative de la population lycéenne. Il va de soit que chaque être possèdes ses propres petites touches personnelles, ces petits rien qui font de quelqu’un un être original, et unique. Cette unicité se doit d’être respectée, évidemment, c’est pourquoi l’exhaustivité souhaitée est plus un idéal absolu que la réalité. En effet représenter des personnalités par des mots peut s’avérer très simple et rapide, ou énormément compliqué. Plusieurs personnes consacrent des livres entiers et thèses de psychologie sur une ou plusieurs personnes, ce qui démontre l’incroyable diversité de caracrère humains, mais aussi la complexité de ces caractères. Nous ne pousserons pas notre étude si loin, mais nous essairons de rester un minimum précis dans notre démarche, afin de ne pas dénaturer la personnalité en question. Ceci étant tenu pour dit, je vous souhaite une excellente lecture.

Nous allons raisonner en stéréotypes en premier temps, avant d’affiner la recherche :

Voici un plan du premier niveau de personnalité : les clichés

- Homme

Lycéen

-Le cool-Intello-Le Timide-Le pertubateur- Le simplet-le coincé

}- Le cool : c’est une personne qui a une attitude décontractée. Il n’est pas omnubilé pas le travail, ce n’est pas sa préoccupation majeure, sans qu’il l’ignore pour autant.Il prend les choses avec recul, philosophie, ne s’énerve que rarement. Le cool profite de la vie, la vit au maximum. Il se démarque soit par sa tenue qui est relachée, soit par son attitude bienveillante, encourageant les autres à ne pas se faire de souci pour la suite des études, et à positiver. Le cool porte bien son nom : en effet, il n’est pas aggressif, donc se montre avenant et sociable : il est ouvert à tous donc sympathique.

}- L’intello : C’est une personne qui se détache par ses résultats scolaires. Il est surnommé ainsi car “intello” se substitue à “intelligent”, donc quelqu’un qui parvient grace à ses capacités intellectuelles et son travail en général régulier et sérieux à obtenir de bons résultats. En général, il consacre une partie assez importante de son temps au travail, afin d’obtenir toujours de bon résultats. Il a un style vestimentaire plus formel, plus classique en général que le “cool”. C’est une personne moins ouverte que le cool, qui ne parvient pas toujours à se distraire. Il n’est pas aggressif même si un excès de travail peut provoquer cela. Il ne perturbe pas les autres, et peut être le moteur ou le dynamiseur d’une classe. Il inspire de la jalousie à certains de ses camarades, ou provoque une émulation positive. C’est un électron apprécié des professeurs. La réciproque peut être vérifiée dans une majorité de cas, car ces professeurs en général ne lui apportent que de bonnes notes, donc il n’y aurait aucune raison de les blâmer, à moins de vouloir faire preuve d’hypocrisie, ou de fausse modestie, donc de prétention.

}- Le timide: C’est une personne qui se détache des autres par un trait de personnalité qu’il paradoxalement ne parvient pas à cacher : sa timidité. En effet cette personne a peur du contact des autres, ou ne veut ou ne peut pas faire le premier pas dans une relation sociale quelque qu’elle soit. Il éprouvre pour le moins beaucoup de difficultés à atteindre ses objectifs en matière sociale. En général il ne possède pas un nombre important d’amis, et il ne serait pas incongru de dire que ses premiers amis seront des gens qui iront vers lui naturellement ou non. En effet certains camarades plus expansifs peuvent éprouver de la compassion, voire pitié pour la personne et vouloir l’intégrer au groupe, pour la rassurer, la mettre en confiance, brisant ainsi sa solitude. Aussi, les premiers amis de cette personne pourront être des personnes timides qui par un hasard malheureux ou heureux se rapprochent du timide. Les deux timides ont de grande chance de commencer à communiquer car partagent les mêmes peines et soucis d’intégration et il est probable qu’ils deviennent de bons camarades voire de bons amis. La personne timide ne porte pas de vêtements ostentatoires. En effet, elle veut se fondre dans la masse. Elle porte des vêtements les plus formels voire austères qui soient, ou les vêtements à la mode mais qui n’attirent pas l’oeil. La personne en question n’est pas excessive dans sa tenue vestimentaire. Le timide a souvent beaucoup de mal à s’affirmer, et le passage de l’adolescence peut se révéler un vrai calvaire. En général, le timide réprime sa personnalité, il la cache par peur des autres. Par conséquent, celle ci se développe ou non en secret, à l’abris des regards. Le timide prendra donc une personnalité de “substitution”, c’est à dire une attitude qui rentre dans un moule comportemental de la classe de la personne ou de la société. Ainsi la personnalité de la personne est censée est littéralement effacée, ou imiter un modèle de ses camarades les plus proches en diluant ce caractère. On se fait une image de la personne , cette image étant fabriquée de toute pièce. Etant donné que le timide ne veut pas se faire remarquer, il n’a aucune raison d’être naturellement agressif envers ses pairs. C’est pourquoi il apparaitra le plus souvent comme un être gentil, affectueux, fidèle, réservé, et très pudique. Il est sympathique, mais cette sympathie vient du fait que la personne n’est pas contrariante et ne cherche que à s’effacer, donc se montre la plus compréhensive et flexible possible. C’est une sorte de sympathie provoquée malgré le timide, alors que par exemple le cool extériorise ses impressions, donc il y a une initiative personnelle, une communication délibérée, ce qui n’est pas le cas pour le timide. Les notes du timides sont extrêmement variables. On pourrait raisonner de la manière suivante : étant donné que le timide n’a pas énormément de contact, soit il se montre très attachant envers son ami ou ses amis , soit se réfugie dans le travail, soit se réfugie dans les loisirs, de manière individuelle évidemment.

}- Le perturbateur : Comme son nom l’indique, cette personne ne respecte pas les règles établies. Cela peut se traduire par des violations de règlements intérieurs de toutes sortes , ou des aggressions envers les proches du perturbateur, ce qui est aussi évidemment une violation du règlement intérieur. Ces violations sont perpétuées dans l’enceinte du lycée. Le perturbateur se moque des règles établies, donc en général affirme avec provocation sa différence et son mépris de l’ordre. Ceci se traduit d’une part par le vocabulaire employé qui est beaucoup plus colloquial que ceux de la majorité de ses camarades. D’autre part, la tenue vestimentaire se veut d’une liberté totale,mais en général est différente de celle des autres : plus osée, plus trash, plus provocante, ou dépareillée. La tenue se démarque d’une manière ou d’une autre de celle des autres. En général, les résultats de la personne ne sont pas bons, ou alors excellents pour se permettre de mépriser l’enseignement.

}- Le simplet : C’est le jugement le plus subjectif qui existe d’une personne, car il se veut un tant soit peu prétentieux, ce qui coupe court à toute objectivité. En revanche, la société établit des codes selon lesquelles l’on est considéré comme simplet ou génie. Le simplet est donc une personne qui possèdes ses facultés mentales réduites par rapport à la moyenne établie. La personne en question est nommée de la sorte, car elle manifeste involontairement par la parole ou les gestes sa déficience. Des gestes incohérents, une parole lente, lourde, embarassée, trainante, un discour inconstruit, sont d’autant d’arguments pour qualifier une personne en tant que telle. Le simplet du fait de ses capacités mentales jugées réduites n’obtient pas de bons résultats scolaires, ils sont même en général déplorables ou très mauvais. Le simplet a beaucoup de mal à se lier d’amitié avec ses camarades qui le jugeraient trop inapte, trop stupide, ne présentant peut d’intêret, hormis celui de la moquerie, de la torture, taquinerie, ou une éventuelle affection béate. Cependant le simplet ne cherche pas par définition à semer le trouble : il est pacifique de fait. Il peut attirer la sympthie de ses camarades, bien que la sincérité de cette relation soit rarement véritable. Cependant, le simplet peut partager une relation tout à fait normale avec un autre simplet. Il aura du mal a entretenir une relation malgré tout avec une personne moins “diminuée” que lui. Seules quelques personnes dotées d’une grande compassion, d’un grand coeur, d’une gentillesse et d’un attentionnement important iront vers ce genre de personne. Il peut etre, à l’instar du timide, pris dans un groupe par compassion ou par projet de moquerie ultérieure aisée.

}-Le coincé : La personne n’extériorise pas ses émotions. Cependant, il existe deux types de personnes qui n’extériorisent pas leurs émotions : premièrement, celles qui le subissent, celles qui ressentent cette difficulté d’expression corporelle et sentimentale comme une tare, pathologiquement, contrairement à ceux qui ont choisi de ne pas extérioriser leurs émotions. Pourquoi aurait on l’idée de choisir ses émotions ? Par pudeur, par exemple. Le coincé sera la personne qui n’arrive pas à communiquer, ou si elle y arrive l’information sera tant allégée qu’elle en sera dénaturée. Les autres ne comprennent pas ce qu’il dit, à la limite ne comprennent pas ce qu’il veut dire, et s’ils comprennent le message, en général cela est mal interprété car trop compliqué, trop édulcoré. Les sujets sensibles sont plus ou moins habilement contournés par le coincé, plus ou moins car justement le fait pour un coincé de tourner autour du sujet avec trop d’insistance peut paradoxalement faire remarquer aux autres cette gêne. Le trait de caractère “coincé” peut se mêler aux thèmes du timide ou de l’intello. Le timide, car un timide a du mal à exprimer également ses émotions, dans tous les domaines, donc à fortiori ceux qui peuvent nuire à leur intimité ou ceux qu’ils jugent trop personnels. L’intello peut être coincé car puisque en permanence plongé dans le travail, il peut être en quelque sorte déphasé avec la réalité, et perdre le contact avec cette dernière. A force de tout théoriser, il voudrait théoriser des concepts abstraits et des sensations très instinctives, ou plus simplement des expériences amicales ou amoureuxes ou sujets sensibles. Le seul problème est qu’il y a un pas énorme entre la théorie et la pratique. Ansi le comique de la situation est que l’intello théorise trop ce qu’il voit, ce avec quoi il est en contact. Ce qu’il ne connait pas est démesurément théorisé et s’éloigne de l’expérience sensible des choses qui peuvent être définies de manière plus simple par les non coincés. Disons que l’intello- coincé complique tout pour camoufler le fait qu’il ne connait pas certaines choses. Le renfort de théories ronflantes contre la simplicité vécue des rapports humains est en général en défaveur de l’intello.

Femmes :

}-La fashion victim : Fashionistas oyez, voila l’une des personnalités les plus particulières qu’il soit. La fashion victim est avant de s’intéresser aux vêtements une personne qui accorde une importance tout à fait capitale à l’apparence. Il parait difficile de concevoir une personne parfaitement maquillée et qui n’est pas une fashion victim. On peut d’ailleurs tirer une règle de proportionnalité entre la qualité du maquillage, de l’entretien du corps, et du niveau de fashionism, d’accoutumance aux modes vestimentaires consuméristes. Pourquoi ? Parce que à moins que la personne soit très aveugle, si elle se rend compte assez vite qu’elle n’est pas trop difforme pas rapport aux critères objectifs de beauté, elle comprendra qu’elle dispose d’un potentiel en friche à développer. Donc après le point du maquillage, vient le point des vêtements. Parce évidemment le maquillage peut charmer, envouter, au niveau des yeux, voire provoquer des fantasmes et charmes au niveau de la bouche, mais cela n’est pas tout. Il y a donc les fameux vêtements. Il y a une sorte d’intériorisation par les fashion victims de la valeur symbolique du vêtement. En fait, la fait qu’une personne choisisse un vêtement pour être remarquée ou se faire belle est mineur : en quelque sorte, elle ne choisit pas le vêtement car ce dernier possèdes des qualités de texture particulières ou parce qu’il irait bien sur elle, mais surtout par l’image que le vêtement véhicule. Donc l’image symbolique est celle de l’argent et celle de l’érotisme. Premièrement, l’argent : la règle de base est que plus le vêtement est cher plus il serait tape à l’oeil, et donc plus facilement repérable par autrui . Le mythe du plus cher est le mieux n’est valable que dans le sens ou ce qui est le plus cher se remarquera plus parce que la marque est inscrite est parce que à une marque donné est associé une gamme de tarifs, renvoyant à une image sociale valorisante.. Regardez moi, je porte du …., on se fiche pas mal si cela va ou bien sur mon corps, le principal est que ça soit telle marque ultra connue de tous et très valorisée. La fashion victim est donc quelqu’un qui cherche plus ou moins soit à se faire remarquer, soit à etre remarquée. La différence est que dans un cas, la fashion victim laisse le vêtement agir, appâtant les moustiques qui tournent autour d’elle dans son escarcelle, et dans l’autre cas le vêtement n’est qu’un accessoire afin de servir dans une entreprise de séduction. Le caractère assez intéressant est que si l’on prête ne serait ce qu’un peu d’attention, on remarquera que les formes des visages et du corps se nivellent de plus en plus pour laisser place à des clichés préfabriqués vestimentaires. Le plus frappant est la disparition des yeux sous de grosses lunettes, afin de cacher les éventuelles poches, à 25 ans évidemment, cela a de quoi faire sourire. On se retrouve donc avec des femmes dont on ne voit que quelques portions du visage et qui portent toutes des symboles vestimentaires. La symbolique seconde est celle de l”érotisme. Celui est d’ailleurs en partie gaché. Pourquoi ? Car l’érotisme contient une sorte de dimension de désir de l’autre, de découverte et d’imagination progressive des formes et courbures. L’ennui est que ces courbures et formes sont déja surmises en valeur. Les mouches tournant autour n’ont alors aucun effort à faire pour découvrir les formes des demoiselles. Le plus embêtant si l’on poursuit ce raisonnement est que ces modes vestimentaires caricaturales pourraient bien avoir sonné le glas du beau sentiment. Pourquoi ? Car c’est justement la petite dimension physique du désir qui éveille les passions et qui fait murir en secret le beau sentiment. En fait, le fait de se vêtir de manière provocante, ou suggestive, comme beaucoup d’adolescentes, joue en leur défaveur, pour la simple raison qu’on se trouve en présence d’un décalage. Décalage entre les aspirations des demoiselles, leur age, et ce qu’elles recherchent. La première dynamique est que se vêtir de manière très belle ou trop belle revient actuellement à se découvrir ou se mouler, donc cela fait comme si la demoiselle se mettait sur une place publique complètement nue aux yeux de tous. L’imagination n’a plus rien à découvrir, il ne reste donc plus que le mental à découvrir; or un amour uniquement intellectuel est rare. En d’autre terme, la suggestivité du vêtement progresse à mesure que la désirabilité de la personne diminue : la personne a de moins en moins de chances d’être aimée. Alors évidemment, on pourra rétorquer que les personnes en jean moulant peuvent très bien s’aimer, et partager une vraie fusion magnifique, etc…Cependant, les rapports sont plus superficiels, et beaucoup plus physiques. En effet, avec ces phares sexuels sur les seins et les fesses, comment voulez vous approfondir correctement et non superficielement la connaissance de la personne, hormis le simple contexte physique. Le pire est que ces jeunes femmes ne contrôlent absolument pas le phénomène dont elles souffrent. Elles ont l’impression de contrôler des clichés vestimentaires, alors qu’en réalité ce sont les industriels du vêtement qui controlent les modes, et donc indirectement qui controlent la suggestivité, l’attractivité, les sauts d’humeur de ces jeunes femmes. La seule chose u’elles peuvent encore controler est le porte monnaie parental, bien que la encore le prix soit fixé par les entreprises et les magasins. La dernière mode en matière de tue l’amour est l’excès absolu de rapprochement entre le corps et le vêtement : le slim. Ah, quelle belle invention, que cette seconde peau. Le seul problème est que certains slims recouvrent tellement de près la peau que l’on est encore en droit de se demander ce qu’il reste bien à découvrir. Quelque chose est cependant intéressant à remarquer. Symboliquement, les sièges du désir sont le sexe féminin, et les seins. Or il y a quelque chose d’assez intéressant. La dynamique de réduction progressive de la suggestivité de la personne. Une sorte de fort alamo des sièges désirables érotisés, grillés. En quelque sorte, dans les années 20, il ne fallait pas montrer ses jambes. A partir de 68, les jambes étaient depuis acquises et dévoilées, et donc le désir ne pouvait plus qu’imaginer que des cuisses qui se dévoilaient de plus en plus. En ce début du 21ème siècle, les seins sont moulés, extremement suggérés,  et les cuisses paradoxalement sont cachées mais tellement suggérées que  les formes sont tout à fait dévoilées. Il n’y a en réalité que les tétons et le sexe féminin qui sont véritablement à découvrir. Voila ce qui reste à la jeune femme du 21ème siècle comme degré de désirabilité : rien, justement car tous les organes décents qui auraient pu stimuler un beau désir ont été peu à peu découverts et sur érotisés. ” Je n’ai plus que ces zones la a vous offrir”, semblent suggérer ces vêtement serrés. Evidemment il est facile de nouer un lien entre la sexualisation du vêtement , la baisse du sérieux d’une relation, et l’aspiration à la protection, la surféminisation de l’intimité. Il est paradoxal en soi mais normal de demander plus de contraception, plus de droits aux sexe alors que l’on s’habille justement dans une optique qui ne dépassera pas le plan physique. On rejoint ici la problématique des lolitas qui souffrent d’un décalage entre l’aspiration exacerbée à plaire et les valeurs sexuelles que communiquent leur habillement. Décalage également entre la simple réunion avec le groupe de copine fashionistas pour s’échanger les derniers truc à la mode en matière de vêtement , cosmétique, et le regard des autres qui logiquement associe le vêtements aux vélleités correspondant à l’age de l’adolescente. En d’autre terme, une personne beaucoup ou simplement plus agée que la jeune femme ne se rendra pas compte pourquoi cette dernière sera morte de peu ou effrayée de faire certaines choses ou se livrer à certaines expériences, puisque en théorie la manière dont elle se vétit suggeste une certaine maturité sexuelle, qui est en réalité mal maitrisée,  et plus souvent la compensation de carences affectives ou scolaires.

}-La petite intello parfaite

}- La vicieuse coincée

}- La littéraire

}- La garce

}- L’utilitariste

}- Le bout en train.

Article inachevé…en cours : à suivre : traitement des clichés pour les filles, puis après attachement aux détails et variations de caractère des personnes, donc introspection plus poussée..

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
hoche
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires
Trackback Trackback

« Entrées Précédentes

Catégories

  • Analyse
    • citations
    • Evenementiel
    • réflections philosophiques
  • Beaux mots
  • Echappatoire vitale
    • Aphorismes et jeux de mots
    • poésie
  • hacking
    • carding
    • Internet protocol
    • Phreaking
    • virus
  • hoche
  • Liens
  • Phoenicis Penna incorporated
    • De la vie quotidienne
  • photos
  • plume assassine

Articles récents

  • Noces biologiques
  • Deuxième échappatoire poétique
  • Ruptures et continuité
  • Vendéennes retouchées…
  • Proverbe vs admin.

 

mai 2025
L Ma Me J V S D
« nov    
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031  

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Articles RSS
  • RSS des commentaires
  • WordPress.org

Commentaires récents

  • youriboglanoff dans Le paraitre.
  • youriboglanoff dans L'été.
  • youriboglanoff dans L'été.
  • J.-P. Chauvin dans citations# 4ème dizain

Archives

  • novembre 2008
  • août 2008
  • juillet 2008
  • juin 2008
  • mai 2008
  • avril 2008
  • mars 2008
  • juin 2007
rss Flux rss des commentaires valid xhtml 1.1 design by jide powered by Wordpress get firefox