De l’été dans un prestigieux lycée versaillais
admin | 23 mars 2008 | 13:58L’été à H**** est désormais terminé, mais nous pouvons revenir
en arrière afin de décrire l’ambiance générale et les
changements apportés par l’arrivée de cette période
tant attendue.L’été logiquement arrive au moment de la fin
des cours. Cet achèvement de l’année, apprécié de tous,
se marque en premier par un changement d’habitudes scolaires.
En effet, les personnes ayant l’habitude de maintenir
un rythme de travail soutenu ont du mal à garder la cadence,
car le temps passé à l’intérieur pour travailler n’est pas
celui que l’on aurait pu passer dehors, baignant en plein
soleil ou sirotant une orangeade dans quelque zone ombragée.
Aussi cette difficulté à se concentrer est aggravée par le
comportement d’autres élèves qui eux, ont tout simplement
décidé d’arrêter de travailler ou de diminuer drastiquement
leur investissement, afin de mieux profiter des beaux jours.
L’ultime difficulté est que la fin de l’année marque pour
une grande partie de personnes l’aboutissement d’un travail
continu pendant plusieurs mois. Le sérieux continu peut
s’effriter, et la lassitude peut gagner les esprits,
éreintés par les TP, TD, leçons régulières et contrôles.
Mais cela ne frappe pas les plus forts. En effet ces
personnes possèdent de remarquables capacités pour demeurer
impassibles devant cette flemme généralisée de fin d’année.
Ce type d’élève, brillant ou très bon, se préoccupe plus de
son avenir, et non de s’il fera beau ou mauvais demain. Il
a une vision a long terme, signe d’une maturité importante,
ou d’un enfermement dans le travail profond.
Mais les tentations ne sont pas qu’en rapport avec cela.
Enfin si, mais indirectement. En effet, l’apparition
du soleil a pour conséquence directe de dévétir la
population h*******e, étouffant sous une chaleur torride.
Ces messieurs sortiront soit leurs bermudas, soit garderont
leur baggys ou “slims”, mais en tout cas troqueront leur
haut pour un polo ralph lauren, lacoste, ou tshirt simple
à manche courte afin d’exhiber éventuellement leurs biceps.
Mais le plus intéressant dans cette histoire est la
conséquence de l’été sur la gente féminine. En effet,
si ces dernières sont ultra couvertes de fourrures
artificielles ou non d’animaux protégés en hiver, elles
se déflorent en été. Certaines résistantes conservent
un jean, moulant évidemment, car cela fait partie du jeu
de séduction physique “de base”, et d’autres se lancent
dans un numéro plus osé. En effet, les jupes sont de sortie.
Ces dernières offrent différents niveaux de transparence
et différentes longueur, afin que le degré d’appâtement
du h*****n névrosé moyen soit modulé via ces attributs.
oncernant le haut, l’heure est aux décolletés. Ils sont
longeants ou non, pourvus de petits colliers sur les
orges de ces dames. Attention, tout l’art consiste a
osséder un collier en forme de coquillage qui descend
e plus entre la gorge, afin que le h*****n soit poussé
à suivre le mouvement impulsé par le coquillage et donc
à se retrouver nez à nez avec les deux attributs.
Evidemment, les h*******es ayant été pourvues d’attributs
jugés trop pauvres pour notre société exhibitionniste, se
recluent dans un haut léger sans transparence, couvrant
totalement la partie supérieure de la gorge. L’autre
technique afin de renforcer et de donner du volume à un
attribut qui n’en a pas est l’utilisation de la ouate, ou
l’utilisation d’un bolero. Le bolero sera de préférence
de couleur chaude, rappelant l’univers espagnol connoté
très “caliente”. Ainsi, le contraste entre le boléro et
l’habit “normal” de h*******e sera saisissant, et la
beauté du vêtement primera sur la pauvreté de la chair.
Les slims, jeans devant se porter le plus près du corps,
tombent le plus possibles, sont de plus en plus sérrés.
Les baggys, en nombre réduit, eux aussi tombent,
proportionnellement aux résultats scolaires de la fin
d’année. Le couloir n’en est plus un : tout le monde
rit, s’esclaffe, grogne, se chamaille. On se tape dessus,
participe à des batailles d’eau, et téléphone. Dans
certains coins, on se bécquotte plus ou moins
passionnément, de préférence devant les autres pour
choquer au maximum, et se prouver à soi-même que l’on
existe, que l’on est un adolescent épanoui, ou tout
simplement car l’on est sans gêne ou d’une impudeur
insolente.
Ce portrait me porterait à souspçonner que nous
sommmes dans un centre de loisirs. Hélas non,
nous sommes à H****, un lycée censé être
d’excellence. Restent les irréductibles intellos
coincés, équilibrés ou pervers qui passent leur
temps à se délecter de tels attraits, entre deux
pulsions vectorielles.
Oui cher lecteur, la médiocrité existe, oui cher
lecteur, l’exhibitionnisme est là, criant devant vos
yeux. Oui, cher lecteur, l’hypocrisie est de mise,
et les innombrables mises en garde du proviseur quant
au caractère dilettant du lycée ne sont que de vains
essais. La musique est omniprésente, ceintrée sur des
têtes vides. Je me demande comment cela peut-il bien tenir.
L’alcool coule à flot, les premières expériences se déroulent.
En bref, les masses s’amusent, le carpe diem est de mise,
les fluides coulent à flot, et moi, je me gausse…
Avez-vous dit lycée d’excellence…? Hum, veuillez m’excuser, d’excès-llence…
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