Preface lycéenne
bonel | 24 mars 2008 | 13:52a “plume assassine” observe attentivement le monde qui l’entoure. Hélas, cette plume est dotée d’une certaine réflexion et ne peut s’empêcher de donner son avis, sa propre vision de la société, de son temps, des mœurs. Elle n’hésite pas à assassiner, à faire part de ses états d’âme. L’encre est si précieuse… Usons-en et abusons-en, qu’elle soit réelle ou virtuelle, comme sur cette présente page. Certes, il est pitoyable de juger les gens. Pourtant, chacun de nous le fait, que cela soit sciemment ou inconsciemment.
Sous cette “plume assassine”, j’affirme avec fierté : “scribo, ergo sum”. Cette petite phrase est très semblable à la citation très connue de Descartes : “cogito, ergo sum”. Mais, pour ma part, j’ignore si je peux le dire également, car peut-être suis-je simplement incapable de réfléchir.
Qui suis-je ? Un lycéen comme les autres. Un lycéen, qui, comme tous les lycéens, est réduit à un numéro de matricule, autrement dit de candidat au baccalauréat et qui a déjà été réduit à un numéro lors du Brevet du Collèges, diplôme très utile pour décorer le mur des commodités. Ah, mon beau collège, dans un cadre verdoyant, bucolique, où s’amassent les bouteilles de mélanges soda - alcool, les sachets de drogue consommés par un nombre non négligeable d’élèves, et enfin les carnets de liaison déchiquetés à la fin de l’année scolaire ! Pourtant, c’est un collège comme les autres. Puis… Le lycée, dans cette si belle ville, connue pour le château du Roi Soleil… Aussi, les murs de pierres sédimentaires de notre merveilleux Lycée H****, ô grand lycée, avec ses sous-sols crasseux, ses combles dégoûtantes, où traînent des bouteilles de bière, où le plafond s’est effondré… Le Lycée H****, lycée aux résultats “plus que bons” au baccalauréat général, où Tonton B****** peut se reposer tranquillement, en toute liberté, après une longue carrière, notamment au Lycée L******, à l’étranger me semble-t-il, très loin de V*********…
Un lycée, certes. Mais un lycée… dans un monde des plus merveilleux. Un monde où l’hypocrisie compte plus que tout. Un monde où tout est censé si bien fonctionner… Un monde où tout un chacun est censé “se rapprocher de son prochain”, où il y a de l’entraide… Il y a des exemples, mais il y a également de nombreux contre-exemples. J’aime ce monde où beaucoup de personnes pensent uniquement à leur postérieur. Pourtant, nous y évoluons en permanence. Je ne peux dire qu’une chose : c’est un monde merveilleux, une société exemplaire.
Revenons à notre lycée. Une très belle année de * vient de se terminer, avec les Travaux P********* E*******, très encadrés en effet, et avec les professeurs… Nous ne sommes que des élèves et nous ne pouvons nous empêcher de dire certaines bêtises sur l’équipe éducative. Pour ma part, j’en dis beaucoup. Peut-être trop. Tant pis : je l’écris et je l’assume. Quelquefois, les bêtises en question ne sont pas que des délires de lycéens abrutis : c’est le cas pour certains d’entre vous, Mesdames et Messieurs les professeurs. Peut-être lirez-vous ces quelques pages. J’espère que, malgré les * et la présence d’initiales (pour préserver un anonymat… très peu fiable), les personnes concernées se reconnaîtront. Le fait d’avoir écrit et soutenu une thèse (avec félicitations du jury à l’unanimité) n’est pas nécessaire pour comprendre cela.
Le Lycée H****, même s’il a un très bon niveau, est un lieu où il y a beaucoup de prétention. Notre bon Tonton B****** est un parfait exemple. La prétention, c’est quelque chose, mais l’efficacité… C’est autre chose ! Je n’ai pas envie de creuser pour trouver ne serait-ce qu’une preuve de l’efficacité (et aussi l’utilité) de notre sacré Tonton. Enfin… j’exagère en disant cela, car Tonton B******* a fait de très bonnes choses, d’un côté, comme chaque p******** qui se respecte, nous tenons d’ailleurs à le remercier, ainsi que de mauvaises choses, assurément.
Présentons maintenant ce que vous vous apprêtez à lire. Il est sous forme de blog et tout se mélangera. Tout sera aussi désordonné que mes copies de composition et les cours de Mademoiselle (ou Madame, c’est “entre les deux”, selon elle) A. K****, qui a eu l’honneur de passer un an au Lycée H****. Vous trouverez des textes et des dessins qui seront peu sérieux pour la plupart : comme je l’ai affirmé précédemment, ce sont des délires. Des inepties. Les professeurs pourront peut-être s’arracher les cheveux (même si cela peut être difficile pour certains…). Rions un peu. Les professeurs savent aussi rire de nous.
La partie concernant le “front guerrier” évoque notre merveilleuse année de *, première année au Lycée H****. J’évoquerai également le collège que j’ai fréquenté durant quatre ans (pas plus, fort heureusement), les bons souvenirs (surtout durant la dernière année !) de notre merveilleux collège au milieu des champs de blé, dans une section qui lui sera consacrée.
Je vous présenterai aussi le Lycée H****, dans sa globalité. Je vous présenterai Tonton B******. Je vous présenterai “LE lycée d’excellence”. Que c’est pompeux ! Quelle prétention… C’est tout de même extraordinaire. Mais je ne me plains pas, je suis heureux d’y être. Je tenterai, surtout, de montrer que le Lycée H**** est un lycée… comme les autres ?
D’autres parties contiendront des choses diverses, comme des petites chroniques de voisinage (non, cela n’a strictement aucun rapport avec le commérage), des panégyriques, quelques “petites” critiques. Qui suis-je donc pour oser faire cela ? C’est si minable de ma part… Mais je le fais tout de même. Il y aura aussi des inepties en tous genres, ainsi que des citations sympathiques, des réflexions inutiles…
Finalement, ce blog est un pêle-mêle de choses diverses. Il y a beaucoup de désordre.
Pour clore cette petite préface, je tiens à signaler que le langage que j’emploierai ne sera pas soutenu. Ne soyez pas surpris(e) si vous lisez quelques tournures grammaticalement incorrectes (cela ne plaira pas à Madame D. M*****, j’en suis sûr) et quelques expressions familières. Mon style diffèrera totalement de celui de Spiritus Sophi. Par ailleurs, j’ignore comment vous serez parvenu(e) à lire cette page. Quoiqu’il en soit, bon courage (il vous en faudra pour supporter des textes peut-être longs mais très peu riches), et, éventuellement, “bonne lecture”… Peut-être…
Toute non-ressemblance, voire non-correspondance, avec des personnes ou des faits réels est purement fortuite.
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